17 artistes de moins de 25 ans à suivre en 2022 à Bordeaux

Passage en revue et présentation de 17 groupes, musiciens et musiciennes qui vivent à Bordeaux et s’ancrent dans son paysage artistique. Spécificité : ils et elles ont moins de 25 ans, et constituent à cet égard une nouvelle génération d’artistes pour cette scène locale.

White Métis 

White Metis est un rappeur bordelais, pour qui tout a commencé « sur les réseaux », qui lui ont permis de gagner en popularité et en technique. Endurci par certains avis négatifs diffusés en ligne, il explique avoir « pu essayer beaucoup de choses, et m’améliorer aussi, grâce aux commentaires – Dieu merci il y en avait parfois quelques-uns de constructifs. ». Un peu plus tard, il met un pied sur la scène bordelaise en rencontrant une association qui tient un studio d’enregistrement pour les jeunes talents à Pessac (Écho Studio Pama). Là, il rencontre des artistes et peaufine son style au fil des ateliers d’écriture et des sessions studio.

Bien que rappant depuis 2018, c’est en février 2020 qu’il sort son premier son sur les plateformes, et qu’il commence à se faire connaître du public. C’est d’ailleurs ce moment qui le lance dans l’aventure et le pousse à poursuivre son parcours musical. « C’est depuis cette date que je suis assez régulier, et que j’ai commencé à taffer dans une asso qui accompagnait des groupes scolaires, de jeunes migrants, des personnes en situation de handicap, rappeurs, etc. pour les aider dans leurs projets musicaux, sur la production de morceaux, la création de clips, etc.. C’est à cette période que je me suis aussi boosté et que j’ai pu aussi commencer à gagner de quoi payer les séances studios, clips, prods, tout en continuant les freestyles. »

White Métis

C’est ainsi qu’il sort son premier EP Petit Prince, à l’été 2020. Un EP de 6 titres « un peu fourre-tout, et test » comme il le confie lui-même, qui lui a permis de s’affirmer musicalement parlant. White Métis propose un rap frais et dynamique, aux multiples influences : « Aujourd’hui je suis quelqu’un de plutôt éclectique, car je peux faire des morceaux très mélodieux, voire mélancoliques, et derrière sortir un son ultra rap, kické. » Inspiré par de nombreux artistes tels que PLK, il cherche toujours l’originalité dans le choix de ses prods, des placements, des flows. Dans un style que l’on pourrait définir comme trap new school, l’artiste a un penchant pour les refrains chantés et mélodiques qui restent bien en tête.

Pour 2022, White Métis ne cache pas son envie de faire de la scène, de retrouver le contact avec le public. Avec ses compagnons DJ Gobi et Baboune, ils planifient d’ailleurs une tournée pour cette année et cherchent des dates pour performer leurs sons en live « J’ai vraiment cette envie de vivre quelque chose en direct, d’avoir un échange avec un public, et de pouvoir chanter enfin devant des gens ! » Au-delà, de nombreux projets sont en préparation pour lui ; EPs, singles et exclus en tout genre « Quelques feats à venir également… Donc cette année ne sera pas de tout repos pour mon Distrokid ! La suite est très proche… »

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piaconcept

piaconcept est une artiste plurielle, comme l’illustre son EP Plural, sorti l’année dernière. Se définissant elle-même comme « une instrumentiste qui aime taper des bœufs avec ses potes pour groover sur de la funk, passer de la guitare à la basse en passant par quelques notes au clavier ou taper le rythme », l’artiste apprécie les expérimentations, l’hybridation. Enfant, elle baigne dans un univers musical prononcé : là où ses copains d’école écoutent Bébé Lilly et Hannah Montana, elle préfère Archive ou Rage Against The Machine. Elle commence la musique à l’âge de huit ans par des cours de guitare, et n’a jamais arrêté depuis.

La musique qu’elle produit est un reflet de ses états d’esprit : tantôt calmes et épurés, tantôt complexes et nerveux. Son dernier EP Plural en est le parfait exemple : entre sonorités électroniques, IDM, beat UK, ou lo-fi. Toujours en quête d’expérimentation musicale, piaconcept refuse de se « ranger dans une case » comme elle nous le confie.

piaconcept

En 2022, elle aimerait concrétiser des projets de collaborations musicales avec des artistes de Bordeaux, notamment des musiciens ou musiciennes du conservatoire. « C’est un milieu qui m’inspire énormément, j’ai envie que Bordeaux découvre ce lien si fort qu’on puisse faire entre la musique électronique et le jazz. Le potentiel est énorme. On est pas mal sur le label Contre Jour à faire de la musique électronique tout en à gardant des influences jazzy. Je pense notamment à Kokio ou encore Hibernated. » Un projet d’envergure donc, en adéquation avec son envie permanente de découverte artistique et de renouvellement musical.

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Eva Jane

Eva Jane est une dj installée sur Bordeaux, diplômée du conservatoire de musique après 14 ans de formation. Pratiquant les platines depuis l’été 2019, elle se forme aux cotés de son père qui avait déjà un sacré bagage dans le milieu : « Depuis ma plus tendre enfance, je baigne dans la musique grâce à mon paternel. Cela fait 40 ans que sa deuxième profession est d’être dj, il m’a donc entraîné dans ce monde-là. Ce fut une révélation, tout est allé très vite, nous avons enchainé les événements, et puis j’ai décidé de me produire seule à côté de notre projet « Father & Daughter ». »

Forte de ses enseignements, elle mixe en solo et s’efforce de se faire une place au sein de la scène bordelaise. « La musique est pour moi un moyen d’expression, une façon de transmettre des messages, des émotions, de créer des souvenirs et de créer le partage avec son public et son entourage. J’ai quotidiennement besoin de ma dose musicale, pour mon bien-être, c’est une vraie passion. » Son style musical est très varié, il change selon selon son humeur, les périodes de l’année et d’autres facteurs, ce qui crée une très belle discographie aux multiples influences. On retrouve dans ses sets des influences autant house que techno, acid, funk, deep, disco et même classique, jazz, rap, et rock. 

Pour 2022, l’artiste confie vouloir sortir de sa zone de confort. « J’ai pour projet d’innover, d’apporter quelque chose d’inattendu et surprenant. Il est important pour moi de ne pas me lasser de ma profession, c’est pour cela que j’envisage de mélanger certains éléments de mon parcours musical afin d’obtenir une recette épicée. » Ainsi, elle travaille, peaufine ses sons et ses ambiances, en attendant que la scène électronique reprenne du service avec la réouverture des clubs.

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Brownelims

Brownelims est une artiste de 18 ans, « grande sentimentale, amoureuse de la nuit et hantée par ses démons. J’écris depuis toujours, mon père était chanteur donc j’ai grandi dans ce milieu là. C’est un moyen pour moi d’exprimer mes émotions, de lâcher prise, de respirer… » La musique est un moyen pour elle d’extérioriser et de lâcher prise face à certaines épreuves. Un thème récurrent dans ses morceaux.

Brownelims

Même si elle écrit depuis un bon bout de temps, cela fait peu de temps qu’elle partage son travail. « Cela fait deux ou trois ans que j’ai publié un morceau pour la première fois, intitulé « Sky et vodka« , et c’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais faire ça toute ma vie. C’était comme dans un rêve, je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de critiques positives malgré le mixage et ma voix gavé nulle. Puis j’ai continué de publier des sons sur SoundCloud ». C’est ainsi qu’elle a pu travailler avec Mohan, sur le single « Peine perdue ».

Son style musical est pluriel. Si on devait le définir, on dirait que c’est une forme d’hybridation entre R&B soul avec des échos pop. « Je n’arrive vraiment pas à me définir de style, je pourrais toucher à n’importe quel genre musical. Tout fonctionne au coup de cœur pour moi. » Pour 2022, Brownelims prévoit de sortir un EP regroupant 4 à 5 morceaux qui suivent son dernier morceau « Insomnie ».

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SAD-J

SAD-J est un artiste bordelais, plongé dans l’univers du rap depuis le lycée, grâce à des influences musicales telles que Dinos ou la MZ. Il commence alors à écrire sur des instrumentales connues, et commence à révéler son talent à son entourage qui le pousse à poursuivre dans cette voie. Il gagne en popularité dans son établissement scolaire grâce à des sons aux refrains entraînants et entêtants. Plus tard, il se lance sérieusement dans le son, armé d’une volonté et d’une exigence qu’il s’impose. « Au fil des années, j’ai travaillé ma plume, mon fond et la structure de mes morceaux avant de passer en auto-production pour atteindre le niveau d’exigence que je m’étais fixé par rapport à la qualité et la pertinence de mes morceaux. »

SAD-J

Il propose aujourd’hui un rap énergique, tout en restant « authentique et accessible » comme il le confie lui-même. Fort de plusieurs influences, notamment UK (2 Step / UK Garage…), il mélange les genres pour faire de la musique à sa sauce : celui qu’il aime écrire et écouter. Pour 2022, il prépare un EP de 5 titres accompagnés d’une micro-série qui expliquera le projet.

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Mendilabaz

Mendilabaz est un kicker de 22 ans originaire de Royan. Depuis 5 ans, il écrit, sort des sons, des projets, et se produit même sur scène. Il s’est lancé dans l’aventure avec son premier crew 2C1B, avec lequel il sort un EP en 2019. Un an après, le cercle s’élargit pour devenir LAGRAPPE, un collectif de 7 rappeurs, 3 beatmakers musiciens, 2 ingénieurs sons et un réalisateur. LAGRAPPE est présent sur Bordeaux depuis maintenant un an, organisant notamment des sessions freestyle disponibles sur YouTube. Pour l’artiste, la musique, c’est le plan A. C’est son objectif, auquel il croit depuis plus de 5 ans, et qui commence à porter ses fruits.

Son style musical ravira les amateurs de rap : ça kick, ça débite, les rimes sont riches et les flows entraînants. Sur son premier album solo Blackjack, paru au printemps 2021, on peut découvrir plusieurs facettes de l’artiste allant, par exemple, du personnage torturé qui rap une course-poursuite sur « Étoiles » à une simplicité pure et efficace sur « Lft » où il définit sa vie comme un « long freestyle tranquille ». Son univers musical rappelle ceux de Népal, Disiz la peste ou encore Deen Burbigo. Ses thèmes de prédilection : l’argent, l’addiction, l’amitié, l’amour et tout ce qui touche à la santé mentale d’un jeune qui se questionne sur son époque. 

Pour ce début d’année 2022, on sait de source sûre qu’il a déjà tourné un clip, accompagné d’un morceau qui devrait sortir prochainement. A part ça, il compte bien continuer de collaborer, avec son entourage ou de nouvelles personnes. Plusieurs projets sont à attendre pour l’année qui s’ouvre, qu’il entame avec une détermination de fer. « On a bien fini l’année 2021 avec 4 dates à Bordeaux dont Darwin à la mi-novembre. On va apprendre de notre tournée de l’été dernier pour faire plus gros, plus pro et encore plus qualitatif pour cette année 2022. »

https://www.youtube.com/watch?v=FrO-kzi0Vcc
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Greyship

Greyship ressent son monde et le met en musique. Il fait son entrée dans le rap dans les années 2010, influencé par L’Entourage, Les Rap Contenders, et le retour des prods boom bap typiques de ces années. Depuis, il travaille son style et se laisse inspirer par les événements de sa vie. Il canalise ses ressentiments dans des sons qu’il assimile à des exutoires. « J’aime créer. Écrire sur les paradoxes de mes sentiments, de mes comportements, sur le gris au milieu du noir et du blanc. Des micro-instants peuvent m’inspirer plus qu’un mois de travail, je laisse les idées se balader et l’inspiration venir. Le rap est un moyen de partager la vision que je porte sur ma réalité, confrontée aux autres et au monde extérieur. Si elle peut parler à des gens, tant mieux. »

Greyship

Aujourd’hui, musicalement, il est très inspiré par une nouvelle génération d’artistes comme Khali, 8ruki ou Jwles à laquelle il s’identifie. Celle-ci lui donne de la matière pour développer ses sons. « L’idée c’est de transmettre mon expérience à travers une forme plus souple et des punchlines toujours plus deep et catchy ! » Pour Greyship, 2022 commencera avec la sortie de SCALP début février, un EP de 4 titres en collaboration avec son pote Edikt, rappeur membre du groupe bordelais Neon. Cette année va également être marquée par le lancement de Zéro Degré, le label dont il fait partie, avec une mixtape dans les tuyaux sur laquelle on trouvera ses potes Edikt, Yama Gat, Kovee et Sticky La Fourgonnette. Motivé comme jamais, il prépare également un nouvel EP qui devrait voir le jour en milieu d’année. 

https://www.youtube.com/watch?v=EkdhZLhQFF4
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Rod

Le projet Rod voit le jour grâce à deux amis d’enfance. Tous les deux passionnés de musique, ils traînent des années sur FL Studio à enregistrer et créer des prods par-ci par-là. A un moment de leur vie, tous deux ont eu l’envie de concrétiser leur démarche pour se lancer dans quelque chose de plus sérieux. C’est ainsi qu’ils ont décidé de créer un projet d’auto-production et de distribution, Silkbird, à travers lequel ils pourraient sortir leur travail directement sur les plateformes de streaming. Ils commencent à ce moment à créer des projets plus travaillés ; leur dernier en date étant l’EP Gabarit. « Mon ami Oscar Davis, compositeur et ingénieur du son sur notre dernier projet en date Gabarit et moi avons créé cet EP de cinq titres à distance, par Skype pendant une période assez particulière de confinement et d’incertitudes. Honnêtement, ça s’est fait étonnamment vite. Je suis entouré d’une famille de musiciens, d’amis musiciens, et je sors aussi d’école de musique. On peut dire que ça a facilité les choses. L’aspect le plus enrichissant dans tout ça, selon moi, c’est la collaboration entre plusieurs individus. J’ai envie de partager la musique. »

Le style musical de Rod est assez éclectique même si l’on y retrouve principalement des influences pop, rap ou R&B assez actuelles : « J’aime beaucoup mélanger les influences pop classiques de mon enfance avec une approche plus actuelle dans l’arrangement, dans la voix et certains éléments de composition. Ça permet de proposer quelque chose un peu différent, ça me permet d’écouter des sons hybrides intéressants qui peuvent amener un peu de fraîcheur tant on a tendance à l’oublier dans ce qu’on entend actuellement. » Pour 2022, plein de projets, pas forcément encore très définis. On parle d’un possible album si la collaboration entre les membres aux quatre coins du monde reste possible.

https://www.youtube.com/playlist?list=OLAK5uy_mf5hns0GoGOdOLP1JJBlpslzMUuBcBSIY
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YATI

YATI se présente comme un artiste multidisciplinaire. Derrière les platines, il rend hommage a toutes ses influences et à sa culture musicale riche. Influencé dès son plus jeune âge par le jazz et la funk (Gil Scott-Heron, Herbie Hancock, Roy Ayers…), son père l’a très vite orienté vers des platines technics. Issu d’une famille de musiciens, il commence à jouer du saxophone et de la guitare à 8 ans. Cela fait maintenant 4 ans qu’il mixe dans des événements et bars, et s’auto-produit en parallèle depuis 2 ans.

Yati

Définir son style musical est assez complexe comme il le confesse lui-même. « Je ne pense pas avoir un style musical distinctement défini. j’écoute de tout, je mixe particulièrement de la UK ou de la house, de la techno, mais je produis plus de la deep house et de la techno mélodique. Étant influencé par de nombreux styles musicaux, je produis ce qui m’inspire le plus sur le moment. » Pour 2022, il prépare un EP, Emergency, qui devrait sortir d’ici peu. A côté de ça, d’autres projets sont en préparation, notamment sur Bordeaux avec son collectif La Cabane : « Je réalise pas mal de projets audiovisuels à côté mais en terme de projets musicaux, j’aimerai me développer davantage sur la scène bordelaise avec mon collectif si les conditions sanitaires le permettent… »

Mathilde XO

Ayant commencé la musique à l’âge de 7 ans au Conservatoire Jacques Thibaud, Mathilde XO a bénéficié d’une longue formation de musique classique. C’est pendant son adolescence qu’il expérimente et passe par de nombreuses phases musicales pour trouver son identité artistique. « Je suis passé par beaucoup de styles différents afin d’essayer de me trouver un peu mieux. J’ai commencé avec l’électro à la Owl City, puis par le grunge, surf rock, le shoegaze, l’hyperpop, l’orchestral, le rap et aujourd’hui l’ambient. Je suis passionné et intrigué par tous les genres que je découvre en grandissant et j’ai toujours envie d’en faire plus ».

A côté de ça, Mathilde a pu produire des B.O de projets visuels (dans le cadre de ses études). Son projet Mathilde XO lui a également permis de faire quelques scènes sur Bordeaux (La Dame, L’IBOAT, le Poisson Rouge, le Sweet Light Bar, La Fabrique Pola). Très productif, il a aujourd’hui une belle discographie à son actif : « J’ai aujourd’hui produit 16 EPs et je prépare mon premier album depuis 4 ans, que j’espère pouvoir sortir bientôt. Le format d’EP est ce qui m’a toujours convenu le mieux car cela me permet de ne pas être forcément consistant en termes de style musical et de pouvoir sortir des projets pour expérimenter et apprendre. »

Mathilde XO

Lorsqu’un lui demande de définir son style musical, il dit vouloir se baser sur le rap et l’ambient (deux des genres les plus présents dans ses EPs). « Je pense que je qualifierais ma musique de ‘musique pour images’. Lorsque je compose une chanson, il y a toujours des photos dans ma tête, des films, des moments passés. J’apprécie notamment faire de l’ambient pour ça car il n’y a pas de paroles, rien pour guider l’auditeur, simplement la musique pour éveiller l’imagination. Pour ce qui est du rap, j’essaie de faire en sorte que mes textes soient le plus personnels possible car je veux croire que mes expériences ne sont pas uniques et que beaucoup de gens peuvent se retrouver dedans. »

Pour 2022, Mathilde XO a plein de projets. D’abord, l’organisation d’événements et le développement de son association, Lucky I’m Alive. Une association dont le but est d’organiser des concerts (avec les musicien·nes faisant partie de l’association), des ateliers (sérigraphies, peinture, couture, découpage), des performances (danse). Un EP aux sonorités électroniques et ambient est par ailleurs prévu pour février. Il sera intitulé Hoping The Windows Don’t Shatter et sera accompagné de clips. Enfin, pour cette année, Mathilde XO compte se remettre au rap en terminant un EP sur lequel il travaille déjà. 

https://www.youtube.com/watch?v=xtT1R_SHebk
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Luca Ryo

Luca Ryo a 24 ans, chante, compose, et rap. Un véritable passionné de musique, toujours en quête de trouver son « truc à lui ». Il avoue aussi être très curieux et intéressé par l’aspect marketing du milieu musical : « J’aime réfléchir à une idée, trouver le bon refrain entêtant, ou la bonne façon de vendre son travail et communiquer dessus. » Son style musical est un mélange de tout ce qu’il écoute, entre influences bossa, R&B des années 1990 et 2000, funk, soul, mais aussi variété française et rap, autant français qu’américain. 

Ryo de Janeiro

L’artiste cherche à exploiter au mieux cette curiosité musicale en trouvant un équilibre et en variant les styles musicaux. Toujours accompagné de son équipe de quatre musiciens, il est fasciné par le milieu musical dans sa globalité. Son plus grand plaisir reste la scène et les concerts. Le contact avec le public et le fait de pouvoir partager son art est pour lui central. Pour 2022, il prépare son premier EP pour la fin de l’année. Un 6 titres, en français, chanté, rappé parfois. Il y mélangera histoires d’amour, réflexions personnelles avec une pointe d’humour. Il y aura 2 featuring, avec Nikse Amour, un rappeur parisien, et avec le marseillais Sadeo. « J’espère terminer et sortir le premier clip de l’EP dans les 2 prochains mois (le morceau « truc à oim »), en espérant pouvoir sortir l’EP au printemps. »

Inkkø

Inkkø est un dj et producteur bordelais. Après avoir suivi une formation d’ingénieur du son, il produit depuis 3 ans sa propre musique et construit petit à petit son studio sur Bordeaux. Aussi, au-delà de son projet musical perso, il collabore et fait des masters pour d’autres artistes. « Ma musique s’apparente à de la techno mélodique tout en ajoutant mon style ». Depuis deux ans, il se produit majoritairement sur la scène électronique bordelaise, ce qui l’a amené à rejoindre le collectif Molécule.

Il a comme projet pour 2022 de sortir les 6 morceaux composés durant la fin de l’année 2021, à savoir un par mois à partir de février. Il prépare aussi un podcast pour La Pépinière (page Instagram de curation musicale) prévu pour début février, dans lequel il présentera un set composé de ses dernières morceaux. 

https://soundcloud.com/moleculebordeaux/particule-012-w-inkko?in=inkkomusic/sets/7-1l
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HS99

DJ producteur originaire de Toulouse, HS99 est installé depuis maintenant un an à Bordeaux. Résident pour le collectif Vice City depuis peu, son univers musical oscille entre techno industrielle et sonorités ambient voire noise. Il a fait de ce côté dark et un peu hard sa marque de fabrique et son propre univers. À travers sa musique, il explore ce versant radical de la techno, et expérimente avec. Il peaufine actuellement son prochain EP, qu’il compte sortir d’ici peu sur son label en création, Capharnaüm. Cette entité aura pour but d’organiser des événement pluridisciplinaires autour de la musique, tout en faisant la promotion d’autres artistes de la scène musicale électronique. Il aimerait également intégrer une dimension d’arts visuels à travers ce label qui devrait voir le jour très prochainement. 

YRUSO

YRUSO est un duo composé de Zaar et Lapaz, deux djs et compositeurs basés à Bordeaux. Leur dernier projet commun en date (car ils sortent aussi des sons solo de leurs coté), est une série de minimix disponible sur SoundCloud produite pendant le confinement. D’un point de vue musical, ils produisent des musiques instrumentales, aux influences principalement dubstep, trap, riddims et dancehall. En 2022, ils veulent principalement développer leur activité et se produire davantage, notamment sur la scène locale. Côté beatmaking, plusieurs collaborations avec des rappeurs bordelais sont prévues (par exemple avec Nesso, Bashir) et devraient voir le jour dans le courant de l’année !

https://soundcloud.com/flj-1/012-minimix
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Bad4na

Artiste bordelaise au style bien particulier, Bad4na évolue à la croisée des chemins, entre néo-soul et rap. Elle produit une musique très sincère, dans laquelle elle évoque ses expériences personnelles et ses ressentiments. Une sorte de thérapie mélodique salvatrice, pour la tête et les oreilles. C’est d’ailleurs le point central de son futur album Ego Tripp, prévu pour 2022. « En résumé, ce serait un peu le cheminement de plusieurs situations que j’ai pu traversé dans ma vie mais raconté à ma façon, centrée sur moi et mon égoïsme qui prend souvent de la place. Je souffre depuis le collège de troubles « mentaux » que je n’ai jamais compris et sur lesquels je n’ai jamais eu de réponses car j’ai toujours menti en thérapie. Je me bats donc chaque jour contre ces choses que je ne comprends pas et qui m’ont toujours fait prendre des décisions confuses. »

Bad4na

Elle dédie cet album à son entourage, ses amis, sa famille, et toutes les personnes qui se sentent seules face à leur détresse. « Le but c’est de ne pas parler de ce qu’il se passe dans ma tête mais de raconter plusieurs histoires qui vont s’enchaîner (les prods aussi d’ailleurs), et laisser les gens se dire d’eux-mêmes qu’il y a un souci, et laisser planer une confusion. Cette confusion devrait laisser les gens découvrir comment on peut en arriver à une telle folie. » Un album a cœur ouvert donc, une étape cruciale pour mettre les choses au clair tant avec les autres qu’avec elle-même. Lorsque l’on voit de quoi elle est capable avec ses quelques sons disponibles sur Spotify, on attend la suite avec impatience !

https://soundcloud.com/bad4na/boom-boom-prod-by-reach
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Alba

Chanteuse bordelaise plutôt productive, Alba a déjà sorti quelques sons en 2021. Des chansons mélodiques aux ambiances diffuses écrites par ses soins, qui sentent bon le soleil et l’amour. Elle réalise aussi ses clips, disponibles sur YouTube. « Pour mon style de musique, je dirais qu’il s’agit d’un mélange entre de la pop et de la poésie une sorte de « pop poétique. » Alba a pour projet de sortir un EP en 2022 intitulé Les pieds dans l’aube, et dont la direction artistique sera réalisée par la bordelaise Artkid. Un EP de quelques titres dont le titre « Fleurs », le premier de l’album, devrait sortir dans peu de temps ! 

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Origine

Origine est un groupe de rock bordelais qui mélange paroles poétiques et solos de guitare. Une sorte de mélange entre Baudelaire et Noir Désir, parfois doux et mélancolique, tout en donnant l’envie d’un pogo seul dans sa chambre. Le groupe s’est formé en 2016, pendant les années collège de trois des membres, avant qu’ils soient rejoint par un quatrième début 2020. Deux guitares puissantes, une batterie furieuse, une basse entraînante, une voix douce et puissante : tel est le cocktail gagnant d’Origine.

Origine

Le groupe a sorti son premier EP sur toutes les plateformes en octobre 2020, composé de 5 morceaux. Les quatres amis ne comptent pas s’arrêter là, et rêvent aujourd’hui de Paris, de signer dans un label, de la Cigale, et qui sait ? « On n’est pas forcément les meilleurs, on le sait, mais il y a une alchimie incroyable entre nous. » Origine n’attend aujourd’hui qu’une chose : retourner sur scène, tout en continuant à préparer ses prochaines sorties.

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