5 temps forts à ne pas manquer au festival Isulia

Le festival Isulia fait son retour pour une quatrième édition du 7 au 10 novembre prochain, entre talks, musique et performances. Cette année, l’événement se déroule aux Vivres de l’Art et à la Base sous-marine. Pour l’occasion, on* a listé 5 temps forts à ne pas manquer lors de ces quatre jours de fête et de réflexion.

Crédit photo : Sophie Hugues

*l’autrice de cet article est partie-prenante du festival Isulia, en tant que membre du média Le Type (invité à co-programmer la soirée aux Vivres de l’Art le samedi 9 novembre) et en tant que fondatrice du média Okinka (invité à co-programmer la soirée aux Vivres de l’Art le dimanche 10 novembre)

1) Une invitée d’honneur : Sandra Gomes (samedi 9 novembre, 17h15-18h30, Les Vivres de l’Art)

La journaliste et directrice musicale de Konbini Sandra Gomes est aujourd’hui une personnalité incontournable du paysage médiatique français. Dans le cadre d’Isulia, elle participera à un talk animé par Clément Bouillé, journaliste pour Le Type, sur l’avenir du journalisme rap.

Reconnue pour son professionnalisme et son enthousiasme pour la musique innovante, Sandra Gomes est également connue pour ses analyses approfondies du rap français dans l’émission Code Review, qu’elle anime en tandem avec Mehdi Maïzi et Raphaël Da Cruz. Au cours de cette troisième journée du festival Isulia, elle partagera ses réflexions et ses expériences en tant qu’actrice engagée dans le milieu médiatique du rap français.

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2) Des collectifs locaux, témoins de la vitalité du tissu culturel local (jeudi, vendredi, samedi et dimanche, 19h00-00h00, Les Vivres de l’Art)

Isulia met en évidence un large panel de cultures, locales et au-delà. Pour mobiliser des communautés du territoires bordelais, l’équipe du festival invite ainsi quatre collectifs à participer à la co-programmation de soirées aux Vivres de l’Art. Actif sur des sujets et esthétiques différentes, ils témoignent de la diversité et de la vitalité de la sphère culturelle locale

Une telle organisation collective répond également à la demande d’une représentation plus variée dans les milieux culturels. On compte parmi eux le collectif La Sueur (jeudi 7 novembre), le collectif l’Astrodøme (vendredi 8 novembre), le magazine Le Type (samedi 9 novembre) et le média Okinka*(dimanche 10 novembre).

*l’autrice de cet article est la fondatrice du média Okinka

Crédit photo : Tristan Conchon

3) Diversité musicale et ambiance club dans l’ancienne Base sous-marine de Bordeaux (du vendredi au dimanche, 19h00-02h00, Base sous-marine de Bordeaux)

Après chaque journée de talks et concerts aux Vivres de l’Art, le festival Isulia s’installera dans l’enceinte de la Base sous-marine pour trois soirées consécutives, du vendredi 8 au dimanche 10 novembre. Un lieu iconique du patrimoine bordelais pour accueillir artistes et DJs de la scène locale et internationale !

Entre les murs bétonnés de cette bâtisse intimidante, des DJ sets d’artistes qui portent plus que jamais haut les couleurs des musiques électroniques seront proposés. Des artistes reconnu·es, comme Vanille, MCR-T, U.R.TRAX, GREG, Tatyane Jane, Lisa More ou encore Neida s’y succéderont. Côté esthétique, on naviguera entre trippy techno, electro, ghetto techno,  jungle… De quoi faire danser le public toute la soirée autour de la devise du festival : « Du jour à la nuit. Du rêve à la fête ! »

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4) Une scène rap co-programmée par Le Type (samedi 9 novembre, 19h00 – 00h00, Les Vivres de l’Art)

Chaque année, le festival Isulia s’associe à différentes organisations culturelles de Bordeaux pour co-construire son programme. Grâce à cette sélection, l’événement entend souligner l’importance du tissu local, non seulement sur scène, mais aussi en coulisses. C’est le cas de la journée du 9 novembre, qui sera dédiée au rap et organisée en collaboration avec Le Type aux Vivres de l’Art.

Samedi, deux conférences seront ainsi animées par Clément Bouillé et Daniela Nazaré*, deux journalistes de Le Type. Ces échanges aborderont la question suivante : « Le secteur culturel a-t-il un temps d’avance ? » et « L’avenir du journalisme rap ». Ces talks seront suivis de prestations musicales d’artistes soigneusement choisi·es pour lancer la soirée, avec Marge, Kagome, Mendilabaz ou Noham.

*Daniela Nazaré est membre de Le Type et l’autrice de cet article

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5) Les musiques africaines et afrodescendantes mises à l’honneur (dimanche 10 novembre, 19h00 – 00h00, Les Vivres de l’Art)

Pour cette dernière journée du festival Isulia, le média Okinka, fondé par Daniela Da fonseca Gomes Nazaré* et Chloé Pujol, se penche sur la présence actuelle des sons africains et afro-descendants, avec un accent particulier sur leur impact dans la scène électronique. Okinka propose une immersion dans les sonorités africaines, avec une programmation allant du collectif Vakband à DJ Koyla, offrant une perspective unique sur l’identité et la diversité musicale africaine.

Dimanche, focus sur les sons percutants et rassembleurs qui prennent d’assaut les dancefloors et influencent les musiques populaires contemporaines. Okinka et Isulia vous invitent dès 19h00 aux Vivres de l’Art pour cette ultime journée de l’événement, autour des musiques africaines et afrodescendantes. Et l’entrée est gratuite !

*Daniela Nazaré est membre de Le Type et l’autrice de cet article