Du 4 au 18 octobre, le festival L’art au cœur du vivant investit la Villa Valmont (Lormont), le Rocher de Palmer (Cenon) et les Avant-Postes (Bordeaux). Avec le lieu culturel alternatif camerounais la Fabrique de Suza en invité d’honneur, l’événement porté par l’Institut des Afriques propose un programme éclectique, entre causeries, soirées slamées, ateliers autour du vivant, concerts jazz, émissions de radio… On liste 5 raisons de s’y rendre.
Participer à des rencontres enrichissantes avec des penseurs, penseuses et artistes de renom
Organisé par l’Institut des Afriques, L’art au cœur du vivant propose une expérience de presque deux semaines aux côtés de penseur·euses et d’artistes emblématiques du renouveau de la pensée reliant écologie et discours décolonial. Sont ainsi convié·es des personnalités telles que la philosophe et journaliste Séverine Kodjo-Grandvaux (ancienne rédactrice-en-cheffe des pages culture de Jeune Afrique), l’anthropologue Parfait D. Akana (qui travaille notamment sur les questions de santé mentale au Cameroun et sur les violences sexuelles et de genre dans l’expérience de la folie), ou encore la curatrice belge Ayoko Mensah, le commissaire d’exposition Simon Njami ou Marème Malong, co-fondatrice de la Fabrique de Suza. Côté artiste, on retrouvera entre autre le duo local Okali ou Étienne Mbappé. De quoi se nourrir l’esprit tout en profitant d’un cadre musical plaisant.
Découvrir un lieu emblématique : la Fabrique de Suza
Invitée d’honneur de cette première édition de L’art au cœur du vivant, La Fabrique de Suza est un lieu situé à quelques kilomètres de Douala au Cameroun. L’ambition de ce projet est de « tisser une nouvelle relation au vivant à travers les expressions artistiques, intellectuelles ainsi que les pratiques écologiques. » S’y invente ainsi de nombreuses pensées alternatives, des projets artistiques, à travers une programmation riche et diversifiée.

Sa co-fondatrice, Marème Malong explique que cette fabrique artistique vise à « repenser notre rapport au vivant, à la nature, de se reconnecter à la nature, de créer des chaînes de valeurs locales, qui sont souvent perdues, de retrouver une certaine authenticité en fait. ». On pourra ainsi prendre la mesure de l’ADN du lieu pendant L’art au cœur du vivant. L’occasion de s’inspirer de nouvelles pratiques et idées, en prenant appui sur un lieu culturel basé sur un autre continent.
S’immerger dans des lieux locaux emblématiques et inspirants
Cette première édition de L’art au cœur du vivant invite à découvrir une sélection unique de sites et lieux culturels du territoire. Chacun apportant son propre charme, identité, atmosphère. L’événement investit en effet des espaces emblématiques comme la Villa Valmont, le Rocher de Palmer ou les Avant-Postes. Ainsi, chaque lieu contribue à créer une expérience artistique immersive et donne l’occasion de cartographier localement les espaces sensibles aux sujets portés par l’événement qu’organise l’Institut des Afriques.

Profiter d’une diversité de formats
Au-delà d’une programmation riche en termes de programmation de contenus en lien avec le Vivant, les enjeux écologiques, l’événement propose également une diversité de formats. De quoi ravir chaque type de publics, selon qu’on préfère les discussions intimistes, les concerts ou les expositions. On retrouvera notamment plusieurs installations et discussions, de la musique… Ce croisement des disciplines ouvre ainsi l’horizon de l’événement et permet de sensibiliser le plus largement possible sur les thématiques qui y sont abordées.

Retouver Le Type à l’occasion lors d’une émission de radio
Dernière raison – et pas des moindres – de se rendre à L’art au cœur du vivant : nous retrouver ! Le 17 et le 18 octobre, nous co-organisons en effet un plateau radio avec nos confrères et consœurs de La Clé des Ondes. Ce sera de 18h00 à 19h00 sur les deux jours, dans l’espace « salon » de la Villa Valmont. Notre journaliste Daniela Fonseca y interrogera aux côtés de journalistes de La Clé des Ondes des intervenant·es de l’événement. Rendez-vous là-bas !