Comme chaque été, l’offre festivalière est pléthorique, autant au niveau local que national. Plutôt que d’évoquer les rassemblements qui convoquent les grandes foules, nous nous intéressons ici à 5 « micro-festivals » récemment arrivés dans le paysage des festivals régionaux.
Udada Festival
Vous vous souvenez de Baleapop ? Non contente d’avoir organisée 10 éditions d’un festival toutes plus enthousiasmantes les une que les autres, l’équipe du collectif Moï Moï remet le couvert au mois de juillet 2022 avec la tenue du tout neuf Udada. Proposé cet été en « version béta » — histoire de « poser les bases pour lancer le bébé dans une version plus mature l’année prochaine » selon les organisateur·ices — ce nouveau festival fera la part belle à différentes pratiques artistiques, avec l’envie toujours assumée de Moï Moï de décloisonner les pratiques et les publics. Grands banquets, lives, installations, mini marché d’art, DJ sets… un programme confectionné avec soin pour 3 journées de festivités en format « mini mini » en attendant la version « maxi maxi » pour les prochaines éditions.
Feu-Baleapop
Mates Attack Festival
Certes, celui-ci n’est pas localisé en Nouvelle-Aquitaine. Mais, malgré tout, c’est un collectif bordelais qui en est à l’initiative : Mates. Ayant émergé relativement récemment dans le paysage des collectifs de musiques électroniques au niveau local, Mates s’est forgé en quelques années une solide réputation, en lien avec la tenue de fêtes libres, organisées ici et là à Bordeaux et dans la région. Ayant réussie à agréger autour de son projet une importante communauté, c’est tout naturellement que l’équipe s’est lancée il y a quelques mois dans la mise en place de son propre festival : Mates Attack Festival. Avec une programmation qui balaye un large spectre des musiques électroniques, une scénographie pensée pour l’occasion et de multiples autres activités, le festival se veut inclusif, ouvert à toutes et à tous.
Guyenne
Guyenne est vraisemblablement également un nouveau venu dans la famille des festivals régionaux. Assez peu d’infos sont disponibles sur cette première édition qui se déroulera « dans un bois du Pays de Serres gardé secret ». La programmation, elle, est annoncée, et musicalement on s’aventurera entre musiques expérimentales, dub, rythmes lents, ambient… Des artistes de la scène toulousaine seront présent·es (Maquis Son Sistèm, Jan Loup…), de même que des artistes venu·es de toute la France, de Paris à Marseille. Au-delà de la programmation musicale, on pourra également y apprécier un atelier participatif autour de la laine, mais aussi des projections en plein-air…
Sachô
Sachô n’en est lui pas à sa première édition. Situé en Haute-Vienne dans le domaine de Combas, le festival se déroule sur trois jours, du vendredi soir au dimanche, dans un cadre idyllique et champêtre. En plus d’une programmation musicale qui donne envie (Enfance de merde, Cantenac Dagar, Maquis Son Sistèm, TTristana…), le festival s’engage sur un certain nombre de sujets tels que son empreinte environnementale, la lutte contre toute forme d’oppression ou encore une forte volonté de transmission. Une charte a été élaborée dans ce sens par l’équipe de Sachô, qui devra être respectée par l’ensemble des partenaires, prestataires et publics.
Supercamp
Troisième édition pour le Supercamp du collectif bordelais SUPER Daronne. À la sortie de l’été, l’équipe propose dans le Béarn (pas loin de Pau) une parenthèse avant la reprise des activités de la rentrée, sur un vaste domaine doté de plusieurs scènes pour loccasion. Comme chaque année, le festival fait la part belle à une scène électronique émergente, entre artistes bordelais·es (Salomée, Mates ou les membres du collectif Juniore Super, Mary B, Neida et RIGO) et talents nationaux (le projet live Baraka, Sarcus Soundsystem, Bambi…) voire internationaux avec la présence de l’ukrainienne Yucca Mü. Un week-end placé sous le signe de la découverte, dans un cadre idéal pour célébrer la fin de l’été.
