Les Vivres de l’Art continuent d’explorer de nouveaux territoires artistiques. Le lieu culturel bordelais propose en ce printemps 2022 une programmation éclectique, entre post-rock, théâtre et indie-pop notamment : zoom sur 7 événements à venir.
Matrass et Greyborn (31 mars)
Le jeudi 31 mars, Les Vivres de l’Art accueilleront une soirée mouvementée. Les groupes néo-aquitains Matrass et Greyborn investiront le domaine du possible. D’un côté, Matrass est un groupe montant de la scène rock bordelaise qui mélange philosophie, métal, rock et post-rock. Des guitares massives, une voix puissante mais aussi des thématiques humaines : l’individu, son rapport au monde. Greyborn est quant à lui un groupe limousin qui navigue entre lumière et obscurité. Une voix douce, presque lyrique, s’assemble avec une batterie puissante, qui semble avoir des choses à raconter. Un véritable voyage au fond d’une « satire politique poétique ».
La machinerie Sonore, Samuel Cartignies (7 avril)
Les Vivres de l’Art accueillent le vernissage de la Machinerie Sonore le 7 avril, de 19h00 jusqu’au lendemain à la même heure. Ce système mécanique issu de récupération et long d’une centaine de mètres, laisse descendre des boulets métalliques de 5 kilos qui percutent différents objets qui « résonnent et frissonnent ». Son auteur, Samuel Cartignies, présente ici un projet colossal qui a pris plus de 950 heures de travail. Rien que pour l’installation sur le site des Vivres, il a fallu environ 4 mois. Bien sûr, ce n’est pas son seul projet, d’autres machines sont aussi à découvrir durant ces 24 heures de vernissage. Il y aura de la musique et un bar pour l’évènement présenté par cet inventeur déroutant.
Abrutie (14 avril)
Robert Keramsi, Marion Claux et Pierre Thibaut présentent leur pièce de théâtre performatif Abrutie aux Vivres de l’Art le 14 avril. C’est l’histoire touchante d’une mère et de sa fille « demeurées », qui doivent s’échapper de leur vie calfeutrée lorsque l’enfant découvre l’école. Les trois performeur·ices sont solistes, chacun leur tour ; le premier est sculpteur, la deuxième comédienne, et le dernier batteur-bruiteur. Abrutie est un mélange émouvant entre terre, mots et sons. Cette performance s’inspire d’une partie du roman Les demeurées de Jeanne Bennameur.
Order 89, Mondowski, The Doctors, Novi Sad (15 avril)
Les genres musicaux vont se mélanger les 15 et 16 avril aux Vivres de l’Art, avec 4 groupes différents invités ces soirs-là. L’événement démarrera avec Novi Sad et se terminera avec Mondowski autour de minuit. Ces deux derniers ont un élément en commun : Baptiste Bernon. L’artiste est derrière ces deux projets aux styles assez différents. Le premier est une disco électronique assez sombre, entraînante. Le deuxième s’envisage plutôt comme une « cacophonie sonore », des guitares sauvages, une batterie diabolique, des basses qui font vibrer les corps, avec une voix au vitriol.
The Doctors, dont le deuxième album ne saurait tarder, monteront sur scène un peu plus tard. Ce groupe de post-punk cold electro, aux basses et guitares saturées, aime quant à lui la froideur. Order 89 enchaînera, et présentera sur scène son album L’Été des corbeaux sorti en 2021. Ce mélange de new wave pop punk est le fruit des années 1980 et de sonorités futuristes.
Limerence et Tigre Bleu (22 avril)
Le lieu culturel bordelais proposera le 22 avril un voyage jusqu’au Pays basque, avec le groupe d’indie pop Limerence, originaire de Bidart. Avec également un passage à Tours, grâce à l’artiste Tigre Bleu. Cette dernière s’éloigne de l’obscurité avec des sonorités lumineuses et douces. Les arrangements oscillent entre pop et electro, mais la voix pure de Tigre Bleu apaise le rythme.
Dans la lancée, Limerence bousculera les esprits. Ce regroupement des deux groupes de métal passionnés par le développement personnel – DOJ et Back Garden Light – propose une réflexion sur l’amour entre êtres humains. Une douce introspection autour du désir, du romantisme, des relations humaines.
Alta Cumbia – Amazonie (7 mai)
Le bal Alta Cumbia fera son premier cri bordelais aux Vivres de l’Art les 7 et 8 mai. Ce bal s’implique pour la protection de l’Amazonie, avec des association, des citoyen·nes. Ils et elles utilisent l’art et la culture d’Amérique Latine pour éveiller les consciences. Ateliers, animations, conférences et d’autres propositions seront au rendez-vous toute la journée. L’événement artistico-politique accueillera les djs Troco et Canela, ou encore le groupe Bocas de Ceniza.
Lascar Capac , Seth Schwarz, Bingo Disco, Atarax (21 mai)
Le 21 mai, place à la musique électronique avec Lascar Capac, Atoem, Etch Schwarz, le Bingo Disco et Atarax. Cet événement commencera en journée dans le parc du domaine du possible, et la suite se déroulera à l’Espace DS, warehouse voisin, jusqu’au petit matin. La soirée alternera entre techno sur synthétiseur modulaire et un mélange de musique électronique sur violon.