Pour souffler sa quatrième bougie, le collectif Distill convie à l’IBOAT le 17 novembre une figure emblématique de la scène électronique contemporaine : Nicolas Lutz. Résident du mythique club Phonothèque à Montevideo, gérant du label My Own Jupiter, l’artiste déploie une techno singulière et sombre. Pour mieux comprendre son univers, Distill a confectionné cette sélection commentée de 5 morceaux – dont un mis en ligne en exclusivité par le collectif pour l’occasion.
Dimensional Holofonic Sound — From Outerspace [Not on label – repress MOJ]
« Track d’ouverture de l’iconique Boiler Room de Nicolas Lutz et DJ Koolt en 2015. Un morceau à l’originalité incontestable et à la patte sci-fi rare. Même si ce morceau s’éloigne aujourd’hui du son plus dur et techno de Lutz, il représente tout de même parfaitement la capacité de l’artiste à dénicher des œuvres singulières et les mettre au goût du jour. L’EP aura d’ailleurs été réédité sur son label My Own Jupiter qu’on vous conseille fortement de digger. Enfin, si ce n’est pas déjà fait, on ne peut que vous conseiller de visionner cette fameuse Boiler Room au coucher du soleil sur les abords de Punta del Este. »
Z@P — Phonotools Vol.2 – ATL 2 (Eagle Mix)
« Voici un morceau qui illustre bien le style du maître uruguayen. Rythmique incisive et kick franc, groove sombre et énergie pure. Œuvre de Z@P, producteur phare de la deuxième génération de la scène uruguayenne, elle est sortie sur le label éponyme du club mythique de la capitale dont Lutz est résident émérite. Jamais encore sorti en vidéo complète, nous vous l’avons uploadé sur notre page YouTube pour l’occasion. N’oubliez pas d’aller checker les autres vidéos du compte Distill pour découvrir nos derniers digg ! »
Michelle — Just The Begin [Lutzifer]
« Michelle est sûrement la productrice uruguayenne la plus respectée et connue ici en Europe. Avec de nombreuses sorties à son actif et un live plébiscité par toute la scène, elle fait ici une démonstration de son style puissant à l’esthétique ténébreuse. Ce morceau est sorti sur un label « maison » crée par Lutz pendant le confinement. De toutes petites séries de dubplates étaient pressées par the man himself et vendues uniquement sur son site internet. Bonne chance pour mettre la main dessus ! »
Neuro D — Eclipsis [Libertine]
« Pour continuer ce voyage en terres hantées, quoi de mieux que ce track de Neuro D sorti sur le sous-label de Libertine en Allemagne. Illustrant la capacité de Lutz à peindre des atmosphères grandioses et à marquer les esprits avec ces mélodies hypnotiques. »
David Carretta — Cosmos 70 [International Deejay Gigolo]
« Nous ne pouvions pas parler du son caractéristique de Nicolas Lutz sans vous montrer à quoi pouvait ressembler une bassline teintée d’acid caractéristique du style du chaman noir. Ici les choses sérieuses commencent et, si vous vous retrouvez sur le dancefloor à ce moment-là, accrochez-vous les un·es aux autres car les murs vont trembler. »