À l’approche de la fin de l’année, notre rédaction se penche sur les meilleures sorties de 2023 à Bordeaux. Albums ou EPs, ces musiques ont accompagné notre année. Elles illustrent la richesse et la diversité de la scène musicale bordelaise dont nous documentons la vitalité sur Le Type au fil des mois et dont nous dressons ici un bilan, présenté par ordre alphabétique, sans hiérarchie et sans volonté d’exhaustivité.
Rédaction : Clément Bouillé, Coralie Chanourdie, Daniela Nazaré, Laurent Bigarella, Mana Circal, Salma Patel, William Millaud
Almä Mango — Flamme
Quelle ascension pour Almä Mango ! Désormais invitée par plusieurs festivals, et alors que ses clips font des centaines de milliers de vues, la rappeuse signée sur le label bordelais Baco records est devenue une des rappeuses bordelaises les plus influentes. C’est dans ce contexte qu’est sorti Flamme, son nouvel album dévoilé à la rentrée dernière, dans lequel on retrouve tous les éléments qui font sa caractéristique : du kickage, de la bonne humeur, et l’envie de se dépasser. Le tout, dans des chansons à thème. On apprécie également lorsqu’elle se confie sur ses doutes, notamment dans le titre « Solo », qui conclut un album solide qui donne le sourire une fois l’écoute terminée.
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aupinard — aupitape 1: hortensia
A 21 ans, aupinard devient une étoile montante de la chanson française. Il a réussi à nous faire danser tout l’été avec son premier EP aupitape1: Hortensia, notamment avec son morceau « texto », devenu viral sur les réseaux sociaux. Ce projet nous plonge dans un univers original et nous permet d’apprendre plus sur l’artiste. À l’aide de sa guitare et de ses synthés, il remet le style bossa nova sur le devant de la scène. Il nous fait voyager dès le début de l’EP avec « introdução », une chanson entièrement écrite en portugais, et nous transporte dans ses histoires d’amour auxquelles chacun·e est en mesure de facilement s’identifier.
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Baboune — Pas certain d’flotter
Après avoir expérimenté plusieurs sonorités dans les 4 mini EPs qu’il a sorti durant l’année dernière, Baboune a décidé de revenir au rap pur et dur pour son album Pas certain d’flotter. Il n’a pas oublié pour autant de laisser de la place à des moments un peu plus chantonnés, comme sur l’excellent « Eyes ». Résultat ? Un album d’excellente facture, dans lequel il parle de la difficulté de vivre de son art, de la réalité de son milieu, mais aussi de son amour pour la musique. Des sujets dont on avait pu discuter avec lui dans le 21ème épisode de Le Type de Rap, notre série d’interviews dédiée à la scène rap bordelaise.
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Bilbao Kung-Fu — Déséquilibre
Dans la continuité de L’arc-en-ciel sorti en 2021, Bilbao Kung-Fu nous a réveillé en 2023 avec un rock rythmé et incandescent calibrant leur nouvel EP Déséquilibre, entraîné notamment par le single « Respecte ». Les paroles scandées en français par le quatuor ne manque pas de nous ramener à Téléphone, version moderne. Un album incisif qui donne envie de se jeter dans la fosse et d’attraper une guitare.
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Billy Joe — Splatch
Et oui, ce bon vieux Billy Joe est encore là. Et il est toujours autant énervé. Mais pas comme à l’époque de Néochrome où il voulait choquer/faire marrer avec des punchlines à la Seth Gueko. Non, le nouveau Billy Joe est beaucoup plus froid et politique : l’exploitation des forêts de La Teste-de-Buch, la défense des peuples opprimés, les gilets jaunes, Sainte-Soline… Celui qui révèle même ne plus boire d’alcool suprend avec le titre « L’instant tanné », qui est une sorte de poème lu à haute voix, sans aucune autre instru que le bruit des oiseaux en fond, dans lequel il rend hommage à la forêt qu’il aime tant. Le projet de la maturité ?
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Blick Bassy — Madibá
Blick Bassy, artiste, compositeur, producteur à la tête du label Othantiqaa, fait part d’une urgence mondiale actuelle : l’eau. À travers les 12 titres de son dernier album Madibà (l’eau en duala camerounais), Blick Bassy raconte l’importance de l’eau sous forme de fables en bassa (langue camerounaise). Les mélodies minimalistes de « Bengue » ou « Bissaï » mettent en valeur sa voix percutante enrobée d’émotions. Cet album est un énième chef-d’œuvre d’un artiste fortement engagé.
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Bouye — Egotrip
Disclaimer : l’auteur de cet EP est également l’auteur de plusieurs textes de ce top 50. Le choix de l’inclure ici ne relève cependant pas de lui mais bien d’une décision éditoriale indépendante faite par le reste de l’équipe ! Celui qui veut être – et l’est d’ailleurs sans doute déjà – le « Mehdi Maïzi du rap bordelais » observe l’évolution de la scène rap locale depuis plusieurs années maintenant (à travers notamment la série Le Type de rap). Fin connaisseur de ces acteur·ices et de ses logiques artistiques, c’est tout naturellement que celui qui « aime tellement le rap » a décidé d’en faire lui aussi. Bouye signe ainsi en cette fin d’année avec Egotrip un EP percutant, bourré de références témoignant de son regard avisé sur ce game qu’il se plait à documenter tout au long de l’année.
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Broken District — BKDWHITE001
Cet automne, le label bordelais Broken District balançait un deux-en-un avec le sobrement nommée BKDWHITE001. Le premier track « Sacala a Bailar », signé par le duo Thermal, surprend par un mariage ambigu et audacieux de beat UK et de mélodies latines. La seconde face, signée par Jus Jam (co-fondateur du label) nous entraîne dans une atmosphère breakbeat sombre et rêveuse, confirmant clairement le côté versatile de ce nouvel EP et la pertinence du label bordelais qui s’est fait une jolie place au sein de la nouvelle scène brokean beat française, comme le soulignait justement Underscope il y a quelques semaines.
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Cirfa — Tranchées vol.1
Après avoir exploré ses influences west coast sur son précédent projet Côté Ouest sorti en 2021, Cirfa était de retour cette année avec Tranchées vol.1. Cette fois-ci, place à la trap pure et dure, sonorité sur laquelle il excelle pour raconter la vie de rue, ses moments de joie et ses tensions, avec des flows modernes et des refrains efficaces, dans la droite lignée d’un Leto ou d’un Kodès, deux rappeurs avec qui il a collaboré par le passé. On a particulièrement apprécié « Netflix », titre sur lequel le rappeur originaire du quartier Saint-Louis se livre sur son passage en prison, ainsi que sur ses relations avec sa femme et sa fille. Des sujets dont on a parlé avec lui dans le prochain épisode à venir de Le Type de Rap.
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Cosmopaark — and I can’t breathe enough
Triple sortie sur l’écurie locale Flippin’ Freaks, Howlin’ Banana Records et Stellar Frequencies, ce and I can’t breathe enough sent bon la dream pop, super bien fichue. Des sonorités mélancoliques se mêlent à une irrépréssible envie de regarder vers le futur sur ce disque dévoilé en tout début d’année qui confirme la place de choix que se fait Cosmopaark au sein d’une scène hexagonale en plein renouvellement. Le groupe sera présent pour représenter les couleurs néo-aquitaines le 12 janvier à la Rock School Barbey pour les iNOUïS du Printemps de Bourges aux côtés d’autres talents locaux : Dawa Salfati, Noham, Nasty Joe, Chelabôm, M3C, Bonni et Yadé !
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Denza — Océan violet part.1
Après avoir sorti Focus en 2021, Denza était de retour cette année avec Océan violet part.1. Un nouvel opus sur lequel celui qui est aussi connu pour être producteur (pour rappel, il a déjà fait des prods pour Booba, Maes ou encore Naza) s’est notamment entouré de deux stars du beatmaking avec Noxious et Heezy Lee sur l’excellent « Upside down ». Pour le reste, le rappeur fan de DBZ montre toute sa maîtrise de l’autotune dans des morceaux tantôt énervés, tantôt mélodieux, comme sur le titre « Forteresse », dans lequel on entend même son fils pousser la chansonnette. On attend déjà la partie 2 avec impatience.
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Djedjotronic — Smog On The Dancefloor
Fidèle à une musique aux sonorités industrielles, polyvalentes et rétrofuturistes, le producteur (et DJ) Djedjotronic continue d’alimenter la scène techno hexagonale et locale avec la sortie de son nouvel album Smog on the Dancefloor, le 6 octobre dernier. Composé de quatre morceaux de pur électro futuriste EBM, on y retrouve l’artiste performeuse suédoise REIN qui a posé sa voix sur « Smog ». Nouvellement accueilli auprès d’Italo Moderni, le producteur bordelais revient avec cet EP très énergique aux basses sombres et groovy uniques, véritable convocation à la danse.
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Drunk Meat — Diagonale du Vide
Entre synth-punk, swamp rock et garage rock : le duo Drunk Meat s’est fait remarquer à la rentrée avec une belle sortie sur le label palois À Tant Rêver du Roi. Le bien nommé Diagonale du vide des « Bonnie & Clyde du swamp rock français » convoque des influences britanniques, des sonorités et riffs de guitares qui sonnent à la façon des meilleures heures d’Arctic Monkeys, tout en faisant le pont avec le garage psyché de groupes comme The Cramps ou le blues-punk de The Chrome Cranks. C’est aussi vraisemblablement du radicalisme de groupes comme les Bérurier Noir que tire son inspiration Drunk Meat.
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Duchesse Bleue — Duchesse Bleue
Artiste de la scène queer locale, Duchesse Bleue a défendu cette année son premier EP qui navigue entre indie-pop et sonorités électroniques. Quelques passages à Bordeaux (Krakatoa, Rock School Barbey) ont permi de révêler la puissance des émotions qui se cachent derrière ses compositions intimes qui « s’incrustent dans les têtes. » Comédienne, metteuse en scène et directrice d’une compagnie de théâtre depuis 2016, on comprend dès lors sa maîtrise de l’exercice et sa capacité à captiver son public. Côté influences, on oscille entre Mansfield.TYA, Jeanne Added, Léonie Pernet, The XX, Camélia Jordana, Juniore, The Dø et Silly Boy Blue : autant d’inspirations réjouissantes qui expliquent le riche univers de cette artiste à suivre de près au fil des prochaines années.
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Emilie Moutet — Happy End of the World
Disque doux et délicat, Happy End of the World est l’effort de la bordelaise Emilie Moutet, qu’on connaissait anciennement sous son alias Willows et ses compositions folk intimistes. Dans cet album sorti à l’automne, l’artiste investit une contrée plutôt pop, toujour délicate, joyeuse et optimiste. Travailleuse de fond – l’enregistrement de ce nouvel album aura pris environ 3 ans -, elle puise ses inspirations du côté d’une diversité d’artistes, de Sufjan Stevens à Ásgeir ou même Taylor Swift. Une voix singulière et bienvenue dans le paysage musical local.
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Fealdean — Violence et classicisme
Un an après avoir figuré dans notre Top 50 de 2022, Fealdean est de nouveau présent dans notre Top 50 en 2023. Cette fois-ci, c’est avec Violence et classicisme, un album entièrement produit par le beatmaker Gizzle. On y trouve un grand nombre d’invités de qualité (Eloquence, Moïse The Dude, Billy Bats…), mais aussi et surtout ce qui fait le sel de la musique du rappeur quarantenaire : de la punchline et du vécu, encore et toujours. Mention spéciale pour les 4 derniers morceaux, plus calmes, sur lesquels on peut entendre le meilleur de Fealdean, notamment sur « New Makaveli », titre où il retrace son parcours avec talent. Un des meilleurs albums de rap bordelais cette année.
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IBOAT — Submarine Club Vol. 1
En septembre dernier paraissait la première compilation du label Cargo Records, initié par l’équipe de l’IBOAT avec pour projet le soutien des artistes, des ateliers, des résidences et un accompagnement professionnel. Sub Marine Vol.1 c’est une heure d’écoute sur 12 tracks inédits composés par 12 artistes, à la fois résident·es du club, de la scène local ou venu·es d’ailleurs, témoignant de l’aboutissement de ce projet. On y retrouve des pointures comme Olympe 4000, le new Yorkais Curses, la résidente du bateau Salomée, KayTV ou encore le duo Simple Exposition issu du collectif bordelais tplt.
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Jaia Rose — Secret Story of Jaia
12 minutes. C’est le temps qu’il vous faudra pour écouter les 8 titres de ce nouvel EP de Jaïa Rose, pour lequel nous l’avons interviewé sur Le Type de Rap. Un projet dense, dans lequel on passe par toutes les émotions et les sonorités (trap, r’n’b, jersey drill…). Et ce, parfois très vite – aucun morceau ne dépassant les 2 minutes. Un projet au goût de trop peu, qui donne envie d’être réécouté dès qu’il est terminé. Ce qui est plutôt bon signe pour la rappeuse et danseuse bordelaise, que l’on a récemment entendue en collaboration avec une des stars montantes du rap français, Rad Cartier.
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Jeebs — Kintsugi
Kintsugi, def. : technique qui consiste à restaurer des objets cassés en sublimant les jointures avec de l’or, plutôt que de les cacher. C’est avec cette belle métaphore de la résilience que Jeebs a décidé de nommer le tout premier projet de sa carrière. Entouré de Maydo (avec qui il délivre un passe-passe de haut-vol sur le titre « Polar ») et de DJ Kech’ à la réalisation, le rappeur originaire d’Évreux y expose tout son talent quand il s’agit de découper les mots et les flows, montrant ainsi qu’il est d’ores et déjà l’un des plus fins techniciens du rap jeu bordelais. Une des très belles révélations de cette année, que l’on a interviewé à l’occasion du 17ème épisode de Le Type de Rap.
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Jo Capïsh — Marmaille
Sorti pendant l’été 2023, on souhaite faire perdurer le plaisir des vibes solaires et de la chaleur tropicale que nous propose le DJ et producteur Jo Capïsh dans son premier EP Marmaille. Sorti sur le label de Sevenbeatz, Le Ciel Records, ce projet a été construit de A à Z par l’artiste, et vient s’inscrire dans le concept de Global Body Music – une étiquette qui englobe différentes influences, dans une perspective de mouvement physique. On retrouve en effet dans cet EP des productions électroniques compilant instruments et percussions traditionnelles reconnaissables dans le monde entier.
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Jouvence — 360’bsessions
2 ans après son album Humanité plage, Jouvence était de retour en novembre avec 360’bsessions. Un EP 5 titres sur lequel on retrouve tous les thèmes chers au Jouv’ : la quête de liberté, la défonce et l’amour. Le tout, avec cette voix nasillarde immédiatement identifiable, des refrains efficaces, et sur des instrus difficiles à classifier mais toujours entraînantes. Avec cet EP, il creuse encore un peu plus son sillon, confirmant qu’il a définitivement trouvé sa patte artistique.
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Kayo “The Chillin’ Champ” — Playbook
Impossible de passer à côté de Kayo “The Chillin’ Champ” lorsqu’on évoque la scène rap bordelaise. Actif depuis 2014 en tant que producteur aux côtés du beatmaker R.F.D.O, Kayo The Chillin’ a longtemps baigné dans un rap game haut de gamme au phrasé tranchant. Son 1er album Money Time, mettait en lumière ses rimes puissantes et un amour subtil pour la culture hip-hop US. Mais c’est son deuxième album Playbook, qui révèle un rappeur aux barz solides et intimes. Le projet débute avec « Repeat (c’est moi) » un morceau dans lequel le rappeur partage ses ambitions en tant qu’artiste avec des passages chantés. Une intro qui représente l’ambiance groovy et percutante de l’album. « Faire », le dernier titre du projet, traduit la motivation de Kayo The Chillin Champ de se positionner comme incontournable de la scène locale.
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Khali — 23
Depuis 2020, Khali squatte notre top 50 annuel. Cette année c’est avec 23 qu’il occupe cette liste. Après son projet Ils ne me ressemblent pas non plus, le rappeur de Palmer continue de défricher de nouveaux territoires musicaux et fédérer davantage autour de lui. Sur les 8 morceaux de 23, on le retrouve, seul, simplement accompagné de sa voix singulière et de ses instrus toujours aussi soignées, dynamiques et contemporaines. On y décèle également du piano et un violon qui plongent l’auditeur·ice dans un tourbillon d’émotions. Le projet dévoile ainsi les racines de la mélancolie de ce jeune artiste. Il se clôt sur « Silence », une mélodie touchante sur laquelle Khali se livre (« Je nourris mes cernes de toute ma peine, maintenant c’est des falaises »), et un magnifique solo de guitare qui ne laisse personne indemne.
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Laroze — Natural Stupidity Vol.1
Producteur prolifique de la scène électronique bordelaise, Laroze est revenu en septembre avec l’auto-produit Natural Stupidity Vol.1. Cinq morceaux qui confirment une évolution dans les esthétiques qu’il explore, entre trance, house et influences breakbeat. En 5 morceaux finement sculptés, l’artiste déploie une riche palette de sonorités, entre nostalgie électronique et vision du club du futur avec quelques hymnes ravy bien sentis. C’est le cas du morceau « False Start » que nous dévoilons à la rentrée. En à peine 5 minutes, Laroze y livre sa vision d’une musique à la fois radicale et des références à la culture rave.
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M3C — Maison
Productrice que l’on suit depuis un moment maintenant, M3C a dévoilé en toute fin d’année Maison. Cinq morceaux réjouissants parce qu’inclassables, entre hyperpop et pop électronique déconstruite, construits autour d’une esthétique futuriste qui regarde vers le pays du soleil levant. S’étant entourée de la galaxie We Are Vicious (Pakun Jaran, Vampi) pour produire l’EP, M3C confirme son statut à part au sein d’un paysage musical bordelais dont elle contribue à rompre la monotonie et à flouter les frontières de genre.
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Maxwell Bdx — Ad Fontem
Auparavant extrêmement présent sur les réseaux sociaux, Maxwell BDX avait un peu disparu ces derniers mois. En manque d’inspi ? Marre du rap ? Pas du tout : le rappeur qui excelle en freestyle était en réalité en train de préparer dans l’ombre la sortie de son premier album, Ad Fontem. Dévoilé le 8 décembre, on peut y entendre quelques noms que l’on connaît au micro (dont notamment Maydo et Trupii sur « Mieux qu’hier »), ainsi que sur les prods, à l‘instar du bordelais Noxious, star du beatmaking français, sur le titre « BDX ». Résultat ? On retrouve à peu près le même Maxwell BDX que l’on connaissait déjà : un excellent kickeur, qui manie également très bien la mélo, qui laisse pas mal de place à l’introspection et à l’émotion, comme sur l’excellent « 40 vies ». À noter qu’il s’essaye également au story-telling avec les titres « 05h57 » et « 06h00 » qui se répondent (et dont on ne divulgâchera pas ici le contenu). Un album solide, parfait pour être écouté durant cet hiver gris et pluvieux.
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Memory Scale — And All Things Begin To Drift
Sous le pseudonyme Memory Scale se cache Arnaud Castagné, discret producteur bordelais de musiques ambient et de sonorités électroniques mélodiques, depuis les années 2000. Tout en douceur et en oscillations, dans la continuité de Soft Power, son nouvel album And all things begin to drift nous convie dans une sorte de voyage contemplatif. Au rythme de textures sonores synthétiques et de mélodies mélancoliques positives, Memory Scale partage ses émotions, ses souvenirs et ses rencontres, entouré de musiciens de divers horizons. Pouvant s’écouter de manière semi-consciente, l’artiste souhaite que chacun puisse s’approprier l’espace sonore qu’il nous propose.
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Menni Jab — Merci pour les roses
Le 17 novembre dernier, Menni Jab sortait Merci pour les roses, son tout premier EP. Le rappeur/chanteur y dépeint son dégoût du monde du travail (« Lundi matin »), une rupture amoureuse (« Éclats de rire ») et son envie de vivre de la musique (« Akira ») dans des chansons à thème maîtrisées et variées, avec une couleur musicale rap/pop-rock qui lui va comme un gant. On ne s’ennuie pas une seconde dans ce premier effort consistant, dans lequel on passe par plein d’émotions différentes, jusqu’à terminer par une outro pleine de petites leçons de vie que l’on a particulièrement apprécié. Mention spéciale également pour ses clips colorés façon Wes Anderson.
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Mylo Venus — 1000 lieux
Ne vous fiez pas à son apparence : malgré son 1m55 et son visage angélique, une fois derrière le micro, Mylo Venus devient une toute autre personne. Avec son flow énervé à peine adouci par l’autotune, la jeune rappeuse d’origine russe surprend et impressionne au premier abord. Puis, en se penchant sur le contenu de ses lyrics, on comprend que si elle adopte ce flow mitraillette, c’est parce qu’elle a surtout beaucoup de choses à dire, notamment sur les épreuves qu’elle a dû endurer lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Un premier EP imparfait mais prometteur, pour certainement LA révélation rap féminin bordelais de cette année. À noter qu’elle est l’invitée d’un futur épisode de Le Type de Rap.
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Neida — False Nostalgia
Si vous avez foulé le dancefloor d’un club ou d’un festival cet été, il y a de grandes chances que vous ayez déjà écouté l’un des morceaux de cet EP. Sorti sur le label français Nehza Records, False Nostalgia est paru en début d’année et est signé Neida, producteur bordelais de talent qui a notamment sculpté l’implacable titre du même nom « False Nostalgia ». Ce dernier a circulé sur les clés USB d’un paquet de DJs de la scène électronique cette année, faisant son effet à chaque fois qu’il était joué. Un hymne rave incontournable de 2023 !
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Noham — Experience
Après un premier projet intitulé Cabaret noir sorti en début d’année (et pour lequel on l’a interviewé dans Le Type de Rap), Noham était de retour en cette fin d’année avec Expérience. Un premier album solo, sans aucun feat, sur lequel le jeune rappeur perfectionne un peu plus sa formule. Dans la droite lignée de de cette nouvelle génération qui n’hésite pas à mélanger ses influences, on peut entendre des éléments trap, mais aussi électro, jersey drill, 2 step et même parfois rock. Le rappeur, lui, continue de rapper son envie de réussir et sa mélancolie sous autotune. Un album extrêmement bien produit, et qui est sans nul doute LA révélation rap bordelais de cette année. Un rappeur promis à un très bel avenir.
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Not In Your Circle — A Hidden Sun
Tirant ses influences d’artistes comme Radiohead, Mark Hollis, Jeff Buckley, These New Puritans et Steve Reich, la musique de Not In Your Circle tente, comme l’indique son nom, de s’échapper des cercles musicaux habituels. Sorti en mai dernier, son projet a Hidden Sun synthétise l’ensemble de son travail, un voyage à la fois étrange et intriguant dans les recoins les plus sombres de la pensée. Après 20 ans de réflexion, un cursus de musique en tant que flûtiste classique puis une carrière professionnelle complètement différente, Not In Your Circle a ainsi dévoilé un album minutieusement composé, arrangé, interprété, enregistré et mixé par ses soins, entre rock alternatif, musique répétitive et musique orchestrale.
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Oléma — MARLÈNE
Mélange de folk, variété française et pop californienne, la musique d’Oléma déborde d’émotions et de mélodies profondes. En avril dernier, elle dévoile son premier album, Marlène, qui décrit l’amour mais aussi la force d’une femme face aux moments poétiques de la vie mais aussi du chagrin. L’artiste, signée sur le label Othantiqaa de Blick Bassy, chante son identité, sa sensualité et sa douceur. Le morceau « Le dernier jour du tapin » introduit l’album et dépeint une jeune femme qui souhaite vivre pleinement ses rêves et affirmé son identité. Sans doute une des voix fortes de la variété française contemporaine, qui impose son style musical aussi décomplexé qu’envoûtant.
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Opaline — Chapter One
Opaline est une artiste émergente de la scène indie folk bordelaise. Dans Chapter One, elle déploie son univers onirique et sensible, autour de sonorités pop et d’influences comme Adèle Castillon (Videoclub) ou encore Pomme. Le résultat est beau : 3 titres telles des comptines poétiques susurées aux oreilles de ses auditeur·ices. L’artiste a récemment été sélectionnée pour la finale du Tremplin des 2 Rives et devrait confirmer en 2024 son statut à part au sein de la scène musicale bordelaise.
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Order89 — Brûle
Pas vraiment inconnu au bataillon à Bordeaux, Order89 a fait son retour en 2023 avec l’incandescent Brûle, un brulot post-punk, new wave et synthwave. Neuf morceaux diaboliquement efficaces en mesure de remuer les têtes et les jambes en live – et sans doute dans n’importe quel autre contexte. Avec cet album, le quatuor met donc le feu sur sa pochette autant que sur les dancefloors qu’il devrait continuer de fouler l’année prochaine !
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Peau d’orange — Horizon
Peau d’Orange, DJ, multi-instrumentiste et productrice bordelaise, a récemment partagé son premier EP sortie en toute indépendance, Horizon. Un projet qui, comme son nom l’indique, explore différentes sonorités telles que la house, la tribal-house et les percussions. Alors que le 1er single, « Blue Lake », annonce l’ambiance dansante et ensoleillée de l’EP, d’autres morceaux comme « Storms » ou « Lotus », invitent les auditeur·ices à voyager à travers les différents univers de l’artiste. Déjà connue au sein de la scène locale, la compositrice affirme son style polyvalent, rythmé, loin d’être amer. Un opus haut en couleur qui devrait parcourir sans trop de difficultés d’autres horizons, au-delà de la région Nouvelle-Aquitaine.
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Pyramid Kiwi — Fictional Escape Plans
Paru le 22 septembre dernier, l’album Fictional Escape Plans du trio bordelais Pyramid Kiwi déploie une pop indie rock garage qui lorgne vers des contrées psychédéliques, à classer entre Pavement, Parquet courts, Black Lips ou les Pixies, 4 grosses influences du groupe. Un chouette travail pour ce premier album du groupe qui en a profité pour presser un vinyle pour lequel le trio a mobilisé sa communauté afin de lever les fonds nécessaires, avec succès ! Mérité pour cette formation réjouissante du paysage musical local.
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Quiche My Ass — Quiche My Ass
En plus de porter l’un des meilleurs noms de groupe de la scène musicale bordelaise, le duo Quiche My Ass a sorti l’un de nos albums préférés en 2023. Sorte de surf pop 3.0 et de country pop exaltante chantée en français et en anglais, l’excellent Amore Disco est apparu dans nos radars en juin dernier, sur Les Disques du Paradis. Florence Besse et Alizon Pergher y démontrent d’impeccables capacités de songwritings ainsi qu’une impressionnante palette de sonorités et de genres explorés.
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Rackam — Mangane vol.1
C’est lui qui a inauguré le tout premier numéro de notre nouveau format rap sur Le Type, Le Type de Freestyle. Accompagné de Jeune Bran, Nordinomouk et Le Merlu, Rackam y dévoilait quelques couplets que l’on allait découvrir dans le volume 1 de Mangane. Une mixtape sur laquelle le rappeur à l’univers weirdo s’est fait plaisir, en invitant pas mal de monde (Jouvence, Jeune Bran, Le Merlu, Tsarkabyl, Jeune Pablo…), et en expérimentant plein de sonorités différentes : des titres pur rap, d’autres plus chantés, et même parfois électro-dance (on s’est toujours pas remis du refrain de T’es ken). Un rappeur à part dans le paysage rapologique bordelais, à découvrir d’urgence, si ce n’est pas déjà fait.
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Steady et Richie — Steady & Richie
Autre moitié du duo Sale & Clean qu’il forme avec Fealdean, Richie Cunning a lui aussi sorti un album solo cette année. Et pas avec n’importe quel beatmaker, puisque c’est avec DJ Steady, légende vivante du rap bordelais, qu’il a eu l’honneur de collaborer. Résultat ? Alors que l’on connaissait Richie Cunning le rappeur punchlineur marrant au sein de Sale & Clean, on en découvre un peu plus sur Keba Diedhiou, le mari et père de famille. Le tout, sur un disque qui reste cool de bout en bout, à l’image du rappeur. Un album parfait pour rider dans les rues de la belle-endormie au coucher de soleil.
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Saint Franck — Cavalier Solaire
Bien que mystérieux, vous avez peut-être déjà entendu Saint Franck sur FIP, ou sur Le Type. Après avoir laissé entrevoir quelques titres en début d’année, le musicien bordelais Franck Lada a dévoilé un album rêveur et intimiste, Cavalier Solaire. Puisant son inspiration dans les années 1980 jusqu’aux années 2000, St Franck ouvre les portes de son monde peu ordinaire dans lequel pop psychédélique, synthwave, dream-pop et groove se mélangent. Le titre « Balearic dream » est l’exemple même d’un moment d’évasion à la fois cosmique et accrocheur, mêlant le rythme des synthés à la mélodie d’une guitare sur laquelle se pose un vocodeur franglais. À l’écoute de cet album introspectif, l’artiste nous plonge dans une expérience personnelle et musicale, qu’on projetterait bien de vivre dans un concert intimiste.
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Sevenbeatz — 2020-2023 TOOLS + Ritmx
Deux-en-un pour Sevenbeatz ! Le producteur et DJ local (aperçu cette année régulièrement entre autre aux teufs de La Sueur) continue son hyper-productivité, avec la livraison en cette fin d’année de TOOLS, un album de douze titres inédits, composés entre 2020 et cet automne 2023. Une sortie réalisée sur son propre label, Le Ciel Records, précédé par Ritmx, un 4 titres dévoilés en février sur la plateforme No Future Berlin, où l’artiste excelle dans la gestion des rythmes déconstruits et breaks en tout genre. Dans les deux cas, Sevenbeatz confirme son statut de pourvoyeur d’armes de danses massives à travers ces deux sorties placées sous le signe des corps en mouvement.
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Sir Reda — AMER.2
D’abord membre du groupe de rap bordelais Majin Killaz, Sir REDA a roulé sa bosse dans le rap game local. Signé chez z0ne, le rappeur a depuis affirmé sa musique qui mêle mélancolies, mesures incisives et mystères nocturnes. En début d’année, il a dévoilé son EP AMER.2 qui fait suite à son EP AMER, sorti en 2022. L’artiste tranche la prod d’entrée avec « Lâcher Prise », un morceau à l’aura plutôt sombre. Tout au long de ce projet on accompagne Sir REDA dans ses moods nocturnes et mornes. D’ailleurs, « Sin city », le dernier titre de l’EP, rappelle l’obscurité de la ville de Bordeaux la nuit. Si AMER.2 représente une facette mélancolique du rappeur, il se livre plus et nous invite dans son intimité.
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Smokey Joe & The Kid — Live
Smokey Joe & The Kid, les deux génies bordelais de l’electro-swing membres de la famille Banzaï Lab, ont offert en 2023 un projet live chaleureux, mettant à nouveau en lumière des morceaux de leur précédent album War is Over sorti en 2021. Enregistré en partie au Rocher de Palmer avec le MC Yoshi Di Original, ils y défendent une énergie explosive et un savoir-faire aiguisé. Une sortie authentique offrant l’occasion de découvrir l’étendue d’une musique groove entièrement jouée live marquée incontestablement par des influences hip hop et bass music.
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Sopycal — Coeur Full K.O
Depuis quelques années, Sopycal se fait une place de choix au sein de la scène locale et française, avec des propositions musicales engagées et, surtout, son 2ème EP, Coeur Full K.O, tout aussi généreux et piquant que le précédent. À la manière d’une conteuse urbaine sur des musicalités aux diverses esthétiques, l’artiste embarque avec ce nouvel EP dans son intimité. Avec toujours beaucoup d’audace et d’humour, elle explore la thématique de l’amour, traversé par le full love puis la déception, mais aussi de son rapport à la musique, entre ambitions et failles. Un EP fidèle à sa musique qu’elle qualifierait de « SLAP, un mélange content pour rien de slam et de rap », tout aussi révélateur de sa polyvalence et sa créativité jusque dans ses clips qu’on vous recommande de visionner.
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Stoner Bud’s — Vampires
Le jeune trio Stoner Bud’s a sorti en 2023 Vampires, son premier album après quatre EP sortis entre 2020 et 2022. Le disque est porté par les puissants singles du nom éponyme « Vampires » ainsi que le surprenant « Surfin The Concrete ». Stoner Bud’s y défend un rock planant entre garage rock et surf punk. Sorti chez le collectif Flippin’ Freaks avant l’été, il marque une nouvelle étape dans l’ascension de ce prometteur groupe de rock rêveur.
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SIZ – Blind
SIZ, également membre de Th Da Freak, a publié en 2023 Blind, son premier projet solo. Blind propose tantôt un rock cinglant comme sur le titre « Illuminated » ou planant avec « Ooook ». Fruit d’un accompagnement par la Pépinière du Krakatoa, ce projet rock noise prometteur se montre déjà garant des caves à slamer bordelaises. Pour découvrir l’album sur scène, le rendez-vous pour la bagarre est fixé le 18 janvier à la Rock School Barbey !
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Slowfest orchestra — Slowfest orchestra
Collectif « qui expérimente depuis 2015 de nouveaux modes plus écologiques et moins énergivores de création et de diffusion des musiques actuelles » Slowfest héberge aussi un groupe résident : le Slowfest orchestra. Fidèle aux valeurs du collectif, la formation confectionne ses instruments à partir de déchets (« lutherie sauvage »), utilise une sono solaire et fait ses tournées à vélo ! Le résultat ? Une « boom boom low-tech » dont on peut apprécier la musique dans le premier EP que le groupe a sorti courant novembre : une sorte d’électronique expérimentale bricolée et bidouillée qui lorgne vers des contrées folk voire d’acoustique trance.
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Th Da Freak – Indie Rock
Après Coyote en 2022, Th Da Freak alias Thoineau Pallis (également à la tête du collectif Flippin’Freaks) semble confirmer son affection pour les sonorités des années 1990 avec son nouvel album Indie Rock. Il continue à naviguer sur une vague indie punk, n’abandonnant jamais des influences résolument pop et synth rock. Th Da Freak déjà établi sur la scène indé française, semble confirmer l’ambition de s’afficher comme référence dans le style.
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yyellow — Cradle Of Roses
On avait bien aimé cette sortie chez Flippin’ Freaks (encore eux !) et Nothing Is Mind en fin d’année : Cradle Of Roses de la formation bordelaise yyellow déploie une énergie new wave gothique et une esthétique industrielle plaisante. Un ton léger, parfois nonchalant (entre noise et grunge), accompagne l’album du groupe qui aura attendu 5 ans depuis son premier essai sorti en 2018. Rendez-vous en 2028 pour la suite ?
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