La première édition du festival Hors Bord s’est déroulée du vendredi 20 au dimanche 22 mai dernier. Organisé par l’IBoat, Amical Music Production et l’association Trafic, l’événement a été tributaire d’une météo capricieuse, poussant ses organisateurs à s’adapter. Retour sur un weekend fort, durant lequel le Type s’est dédoublé histoire d’avoir une vision à 360° des festivités.
Crédits photos : Janeb
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- Le Type ♀
Après une soirée d’ouverture sans aucune fausse note, Le Type ♀ reprend son sac à dos et c’est parti : elle est de retour sur la dalle du Pertuis pour le premier jour du festival Hors Bord ; prête à en découdre avec une programmation qui regroupe entre autre, des noms comme Leon Vynehall, Mad Rey, Pantha Du Prince ou bien Sacha Mambo. Le site du festival baigne sous un soleil qui fait se dénuder les bras et les jambes des festivaliers. La grue Wellman, du haut de son armature de fer veille et la scénographie de CHARL et JUST apporte des touches colorées qui viennent se confondre à un espace à l’esthétique portuaire. Le tout marche très bien et il est temps d’aller s’échauffer devant le live de Syracuse qui a déjà débuté. Petit à petit la dalle du Pertuis se remplie. Le Type ♀ délaisse la grande scène pour aller faire un tour du côté du village qui rassemble des créateurs en tout genre. Un stand lui fait de l’œil, celui d’une charmante demoiselle aux doigts de fée : le bar à tresses de Nina. Une natte et un passage au vrai bar plus tard, c’est Leon Vynehall qui prend le contrôle des platines de la grande scène. Ni une, ni deux, direction le premier rang. Tout de suite il embarque le public dans un tourbillon house. Son set est varié et terriblement efficace, ce qui nous fait oublier que le soleil a laissé place aux nuages. Mais il est temps d’aller passé le nez du côté de la deuxième scène, qui accueille le collectif TPLT pour une carte blanche. A ce moment-là, c’est au tour de D.K de faire groover la foule, ce qui ne nous fait regretter en rien d’être passé voir la scène Bacala. Les nuages deviennent de plus en plus sombres, c’est le moment de revêtir le k-way-de-festival et de remettre le cap vers la grande scène. Malgré la pluie, l’énergie reste excellente. C’était sans compter sur le côté rabat joie de mère nature qui déchaîna les éléments en début de soirée… Maintenant, ce n’est plus l’histoire de quelques gouttes de pluie : les rafales de vent s’invitent au Hors Bord. Le site du festival doit fermer. Le Type ♀ trouve refuge à l’IBoat, où une marée humaine déferle et engloutie la cale et les pontons. On ne peut que saluer la capacité d’adaptation et l’aptitude des organisateurs à réagir vite et bien face à ces événements imprévisibles. Hors de question de s’avouer vaincu, Session Victim et Pantha du Prince se produisent quand même dans la cale de l’IBoat. Pendant que Mad Rey et Leon Vynehall font danser le Bang Bang. Pour Le Type ♀, la nuit se termine au Void pour la soirée OFF concoctée par le collectif Crème Fraîche qui fait venir l’australien Mall Grab pour l’occasion. La soirée est vite sold out, vers 00:45 les entrées ne sont plus possibles. Un set de Mall Grab, c’est la promesse d’une musique « doucement céleste » et « méchamment perchée », et le contrat fût respecté à la lettre. L’australien fît s’abattre un déluge de pépites house, qui en régala plus d’un. Maintenant direction le nid afin de prendre des forces pour le deuxième jour qui débute dans une poignée d’heures. Une pinte d’eau et un dernier check de la météo du dimanche avant de s’endormir : on croise les doigts pour que le temps soit un peu plus clément…
- Le Type ♂
Si comme pas mal de bordelais le Type ♂ écume régulièrement l’IBoat, il doit avouer qu’il n’a jamais pris la peine de s’aventurer un peu plus loin que le n°1 quai Armand Lalande pour découvrir le spot déniché par les organisateurs du Hors Bord à l’occasion de la tenue de cette première édition du festival. C’est donc avec un malin plaisir qu’on pénètre sur ce site à l’esthétique portuaire post-industrielle, au pied de la majestueuse grue Wellman. La programmation du samedi était alléchante, avec deux scènes : la première, Bacala, était investie pour la journée par le collectif TPLT, qui avait une carte blanche pour convier plusieurs artistes : Sacha Mambo, Vadim Svoboda, D.K. et Raphael Fragil. Après un rapide coup d’oreille au riche set du lyonnais boss de Macadam Mambo, direction la grande scène où la valeur sûre locale Leroy Washington se charge de chauffer le public bien comme il faut. Il fait chaud, on commande des bières à coup de token et la journée se profile à merveille. Alors que pas mal de monde est reparti du côté de Bacala à la fin du set de Leroy, le duo Syracuse entame son live ravageur devant un dancefloor quasi-vide… Qui se remplit en quelques minutes et qui finit par mettre tout le monde d’accord par l’énergie communiquée par Isabelle et Antoine. Suivra sur la grande scène un set impeccable naviguant entre deep et groove de l’anglais Leon Vynehall qui voit alors approcher dangereusement des nuages menaçants, qui auront finalement raison de cette journée du samedi. A plus de 60 km/h, les organisateurs sont tenus de fermer le site, et annoncent que c’est à l’IBoat que se poursuivront les festivités. Pris d’assaut, le bateau est vide rempli. Les organisateurs s’efforcent de maintenir au mieux la programmation, avec le live tapageur de Session Victim et celui de Pantha du Prince. Situé à quelques mètres de l’IBoat, le club Bang Bang sera également réquisitionné afin d’assurer le live de Mad Rey. On salue ces efforts et la capacité d’adaptation dont a su faire preuve l’équipe du Hors Bord. La journée se terminera au Bang Bang où Dan Shake et Laroze nous régale de galettes discos, house, acid ou funk 6 heures durant : un OFF au top qu’on quitte au petit matin et après lequel une petite prière pour invoquer les dieux du ciel et de la pluie s’impose puisqu’on mise beaucoup sur Awesome Tapes from Africa, Jeremy Underground et le live de Max Graef pour le lendemain !
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