Focus collectif : l’Enfant Sauvage

Zoom sur le collectif artistique angoumoisins L’Enfant Sauvage fondé en 2016 par trois ami·es adeptes des cultures électroniques. Le projet compte aujourd’hui une dizaine de membres et développe de nombreux projets sur son territoire.

Crédit photo : Romain Guédé

« Agiter un peu la vie nocturne d’Angoulême ». C’est ainsi que le collectif L’Enfant Sauvage se remémore sa création et ses premières intentions. En 2016, moment où ils et elles se lancent, ses 3 fondateur·ices constatent qu’Angoulême n’est pas dotée d’une scène électronique très développée. C’est au même moment que les 3 ami·es se mettent à mixer, avec l’idée d’en faire profiter leur communauté grâce à l’organisation de différentes soirées.

De 3 personnes, L’Enfant Sauvage est passé à une dizaine de personnes gravitant autour de son association. Chacun·e y apporte son bagage d’expertises, de savoir et de savoir-faire. C’est cette richesse et cette diversité qui fait la spécificité des événements portés par le collectif. Entre scénographie, danse, VJing : les soirées de L’Enfant Sauvage sont globales et proposent une expérience totale à ses publics.

Liberté et l’inclusivité : la fête selon l’Enfant Sauvage

Derrière ses événements, le collectif L’Enfant Sauvage défend une certaine vision de la fête. Il souhaite en effet avant tout proposer des espaces les plus safes possibles, envisageant la fête comme un moyen d’expression pour chacun·e, un lieu sécurisé pour toutes et tous, ce qu’indique un·e de ses membres : « Dans le collectif on partage toutes et tous une vision de la fête, libre, inclusive et surtout pas prise de tête ». Une dimension centrale et primordiale dans la vision de la fête du collectif.

L’équipe de L’Enfant Seul

Musicalement, les différent·es artistes gravitant au sein de L’Enfant Sauvage ont de nombreuses influences sonores, avec des esthétiques allant de la techno au disco, à la trance et autres sonorités électroniques : « Ça nous ressemble bien, on se tient loin de l’uniformisation ! » défend ainsi le collectif.

Investir la ville, faire communauté

Parmi les différents projets de L’Enfant Sauvage, on ressent un fort esprit de communauté, une volonté de faire corps, à l’image de son « Summer tour ». Organisé tous les ans pendant l’été, ce tour en camion permet au collectif d’explorer plusieurs festivals, dans la région et au-delà : « Ce sont des moments forts pour nous, on se retrouve toutes et tous, et on profite à fond même si c’est beaucoup de travail et surtout de logistique. » Une façon pour L’Enfant Sauvage de renforcer les liens entre ses membres tout en observant les évolutions de la scène musicale et découvrant de nouveaux et nouvelles artistes.

Autre centre de l’ADN du collectif réside également une forte volonté d’explorer et investir sa ville, Angoulême. Ce fut le cas lorsque L’Enfant Sauvage collabora avec le Festival de la Bande Dessinée avec « Planète Sauvage », une soirée organisée pendant l’événement et dont la scénographie représentait un cockpit de navette spatiale. Cette dimension locale et ce lien fort au territoire se poursuit aujourd’hui, avec récemment une carte blanche à la NEF, salle emblématique de la ville. D’autres soirées rythment toujours la vie du collectif à Angoulême, en attendant qu’il se développe ailleurs dans la région.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *