5 films à ne pas manquer à la huitième édition de Musical Écran

Pour sa huitième édition, Musical Écran revient une nouvelle fois très en forme, avec une programmation faisant la part belle à l’esthétisme visuel et sonore. Le tout en défrichant l’énergie et la diversité des cultures entourant la musique, du 7 au 13 novembre. Au programme, une navigation autour des cultures musicales internationales, et à l’écran du post-punk, de l’indie rock, du hip-hop, du rap façon SoundCloud et les figures de proues créatrices de ces anthologies. On fait le point sur la programmation du festival en zoomant sur 5 films.

Le festival de documentaires musicaux Musical Écran, création de l’association Bordeaux Rock, constitue l’un des événements unique en son genre en France, se partageant le privilège de ce rendez-vous de passionné·es avec le FAME Film Festival à Paris. Comme expliqué par l’équipe organisatrice elle-même, Musical Écran projette des « documentaires venus du monde entier venants refléter l’énergie créatrice de la musique, à la découverte de musiciens, de mouvements, de scènes, de villes, via les époques, les frontières et les genres musicaux. »

Pour cette nouvelle édition, le festival présente une trentaine de documentaires musicaux, articulant ainsi une programmation pointue, mettant en avant découverte artistique et ouverture culturelle. Le festival construit son terrain de jeu autour de longs métrages réalisés aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Canada, au Brésil mais également en France.

Musical Écran prendra ses quartiers en centre-ville de Bordeaux, du 7 au 13 novembre, et change de lieu de projection en investissant pour la première fois le Théâtre Molière et le Théâtre L’Inox. Pour poursuivre sur un rendez-vous devenue une bonne habitude, c’est du côté de Cour Mably que se poursuivront les festivités avec trois soirées d’« After Écran » bien montées : un jeudi Mably 60’s Party, un vendredi show Mably Queer Bordelle Party, et un samedi furieux avec la Mably Post Punk Disco Party.

Côté jury, Laurent Garnier sera de retour à Musical Écran après la projection de Off the Records en film d’ouverture l’année dernière. Il fera cette fois-ci au festival l’honneur d’être membre du jury, aux côtés de Céline Lepage (déléguée générale de la FELIN), Michka Assayas (critique rock, chroniqueur, romancier, et animateur radio), Marguerite Vappereau (universitaire travaillant sur les études cinématographiques) et Benoît Forgeard (réalisateur et acteur). 

Anonymous Club : Courtney Barnett

Pour sa soirée d’ouverture, lundi 7 novembre, le festival proposera Anonymous Club en avant-première française. À la manière d’un journal audio intimiste et créatif, ce film australien en 16mm réalisé par Danny Cohen retrace au quotidien les trois dernières années de tournée de l’autrice-compositrice-interprète Courtney Barnett. La découverte en images de ses influences rock à la croisée entre Patti Smith et Lou Reed, d’un jeu de guitares original doublé du dévoilement d’un univers contemplatif touchant. La recette d’une plongée dans l’univers du live et de ce touring rempli d’espoir, de vie et d’écriture.

  • Lundi 7 Novembre – Théâtre Molière – 20h00
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Fanzinat : Passion et histoires des fanzines en France

« Ils parlent avec leurs tripes, c’est vraiment l’émotion qui prime, c’est la liberté d’esprit, cette absence de hiérarchie dans la culture ». Un documentaire original, sur un sujet de passion et parfois de mystère : le fanzine. Le fanzine sous toutes ses formes et thèmes : de la réalisation la plus artisanale à une occupation à plein temps. Ce « documentaire écrit et photocopié » nous emmène à la rencontre de créateurs de ces petits magazines collés de toutes trempes, qui vivent pour le partage de cette passion papier obsessionnelle de création et d’imagination à contre courant de l’ère du numérique et des réseaux sociaux.

  • Lundi 7 Novembre – Théâtre L’Inox – 18h30
  • Lundi 7 Novembre – Théâtre Molière – 22h00

Trip! 

Trip est une ode à la découverte du rock psychédélique et à son univers. Entre Austin et Denver, c’est au rythme de la caméra de l’anglaise Lilly Creightmore, invitée sur la tournée des légendes adoubés The Black Angels, que se déroule la pellicule. Elle porte un œil novateur sur des groupes qui font le rock psyché comme Night Beats, Brian Jonestown Massacre, Dead Skeletons ou encore The Underground Youths. Un long-métrage avec comme toile de fond un désert californien rêvé et les coulisses intimes de ces artistes, illustrant l’électricité et la créativité d’une sphère d’artistes d’aujourd’hui tournant le dos au capitalisme et cherchant une nouvelle définition à l’industrie.

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All the Streets Are Silent

Dans le New York des années 1990, alors que convergent culture skate et hip-hop, le mélange s’opère entre couleurs de peaux et partage de passions. Entre 1987 et 1997, le sport rencontre la musique : un documentaire urbain dynamique entre images d’archives, clips de skate, et témoignages de ceux qui ont vécu cette rencontre et cette jeunesse. Postes de radios et vinyles, le hip-hop américain prend vie dans ces rues au son des tricks et des roulements des planches sans jamais perdre de sa vivacité.

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Pone, sans rémission

La Fonky Family, retour sur l’un des collectifs de hip-hop les plus influents dans le milieu des années 1990 et au début des années 2000. L’histoire de l’un de ses membres fondateurs et producteur infatigable : Pone, le « magicien ». Le récit de l’ascension de ce groupe de hip-hop qui deviendront les Bad Boys de Marseille. Un titre évocateur en écho avec la maladie de Charcot dont Pone est atteint qui ne l’arrêtera jamais de faire de la musique. « C’est du rap de vie plus que du rap de rue ». Un documentaire moderne, qui va de l’avant, avec en voix-off le récit de ce mordu du son et des histoires mythiques des membres de la FF.

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