PREMIÈRE : Pénélope — MACJS J1149+2223 Lensed Star 1 (ICARE)

Pour la sortie du premier album Pénélope du duo bordelais du même nom, on propose ici en avant-première le titre introductif du projet : « MACJS J1149+2223 Lensed Star 1 (ICARE) », le nom d’une étoile. Quoi de mieux pour débuter un album dédié aux astres, à l’univers, et à la contemplation ? 

Au premier abord, c’est un titre qui fait mal à la tête. Il est cependant plein de poésie. En effet, MACJS J1149+2223 Lensed Star 1 (ICARE) est le nom de l’étoile la plus lointaine jamais observée par l’Homme. On la situe à 9 milliards d’années-lumière de la Terre. C’est en grande partie cette distance, cette redéfinition des échelles qui a inspiré à Pénélope ce nouvel album. Pas étonnant donc que l’on trouve un tel titre pour débuter l’album.

Pénélope, c’est l’histoire de deux amis musiciens : Bastien et Mathieu. Après une rencontre à la Rock School Barbey lors de laquelle ils travaillent en binôme, ils décident de tenter l’aventure à deux et de créer le duo. S’ils ont commencé par proposer des sons aux inspirations rock voire folk, ils présentent aujourd’hui un album clairement plus électronique. Une œuvre dont le fil conducteur est la contemplation des étoiles, des planètes, des trous noirs… Et on ressent bien ce côté spatial à travers leur musique. « MACJS J1149+2223 Lensed Star 1 (ICARE) » s’ouvre sur une instrumentale planante au synthé ultra réverbéré. Le tempo y est lent, calme. Puis, pendant un instant des voix chantent, et la reverb joue son rôle pour procurer un sentiment d’apesanteur. 

Par des sons diffus et lents, Pénélope évoque sa fascination pour le voyage de la lumière à travers le cosmos. Comme si le morceau était joué dans l’espace sans rien pour retenir les ondes sonores. Des sonorités électroniques en arrière-plan contrebalancent le vide et le calme au fil de la musique. Çà et là des sons viennent rappeler les mouvements de l’espace (on peut penser aux comètes, aux astéroïdes…). Cet opening est bel et bien une incitation à contempler l’infini, à se remettre en question. C’est cette sensation que Pénélope a réussi à retranscrire avec ce premier extrait, à écouter ici en avant-première.

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