Acteur de la scène bordelaise et au-delà, le collectif et label MUSART s’embarque dans une nouvelle aventure avec un concept de fête à dimension sociale et solidaire. Une première soirée au Redgate le jeudi 13 septembre posera les jalons de ce nouveau projet.
Crédit photo : Luc de la Photographie
Depuis bientôt trois ans, l’équipe de MUSART propose, à l’instar de nombreux autres collectifs et promoteurs à Bordeaux et en France, des soirées aux line up électroniques, sur des esthétiques oscillant entre house et techno. La partie label du projet vise quant à elle à soutenir des artistes émergents, et de leur offrir une plateforme de promotion. Le crew a la particularité d’investir également le domaine du textile, avec une ligne de vêtement à l’image du collectif, dans une « démarche créative ». Nous avons d’ailleurs rencontré les personnes derrière le projet qui nous avaient présenté leur univers (à lire ici). Par ailleurs, MUSART prépare la refonte de son identité visuelle, avec la volonté de se positionner comme un label innovant sur le plan musical mais aussi graphique.
Une soirée sous le signe de la solidarité
En plus de ces multiples casquettes, le collectif s’apprête à expérimenter un nouveau concept de soirée. Le jeudi 13 septembre, au Redgate, MUSART proposera en effet au public de se présenter à l’entrée du club muni d’un t-shirt (en bon état, prêt à être offert) en échange d’une réduction de 50 % sur le billet d’entrée. L’objectif derrière est de récolter l’ensemble des vêtements pour les reverser à une association caritative qui vient en aide aux plus démunis. Par ce biais, MUSART joint parfaitement l’utile et l’agréable, et donne une dimension sociale à la teuf, trop souvent éloignée de ce type de considération. L’équipe du label souhaite ainsi éveiller les consciences et pousser les acteurs culturels à inclure ce genre de préoccupation dans leurs propres organisations. L’idée derrière est également de préparer le terrain pour le festival que concocte MUSART : Solifest (dont une première édition aurait dû se tenir l’an passé).