Campulsations : zoom sur l’inauguration de l'(S)pace campus

Dans le cadre de la 13ème édition des Campulsations, le Crous a donné carte blanche au parti Collectif pour une inauguration artistique de son tout nouvel espace. On vous présente cette première qui porte le nom de « Menus ouvrages » : un événement tout en poésie qui joue avec notre imaginaire, du 24 au 26 septembre 2020.

L’Space campus : une crémaillère comme coup d’envoi pour l’année culturelle du Crous

Les Campulsations est un festival à l’initiative du Crous, qui, d’une part, a pour vocation de présenter la diversité de l’offre culturelle bordelaise, et d’autre part, de mieux identifier, dès la rentrée, les lieux culturels présents sur les campus. Cette année, pas de soirées où les concerts s’enchaînent, mais une volonté de faire vivre le nouveau lieu du Crous, l’(S)pace campus, en s’adaptant aux contraintes sanitaires. Les Campulsations, c’est un concept qui s’étend au-delà du festival, il s’agit aussi de l’année culturelle du campus. Cet événement, c’est un coup d’envoi pour 2020-2021 :  des concerts, des ateliers, des bons plans, des animations en résidence… Menus ouvrages s’inscrit donc à la fois dans une démarche d’ouverture de l’année culturelle et d’inauguration de l'(S)pace campus.

Ce qui va se passer du 24 au 26 septembre, c’est un événement dans un cadre intime pour mieux s’approprier cet espace. Il s’étale sur plus de 3 500 m² et abritera à la fois le service culturel et beaucoup d’autres choses, organisées en différents lieux de vie. Cette bâtisse n’a pas encore été foulée, elle est neuve, et il est grand temps de la faire vivre. Menus ouvrages, ça s’appuie sur le paradoxe suivant : « Est-ce nos usages qui façonnent un lieu ? Ou bien c’est le lieu qui façonne nos usages ? » Il s’agit avant tout d’entamer une réflexion autour de la nature du bâtiment, de sa dimension transitoire, mouvante, polymorphe… Édifice vide, toile blanche encore intacte, qui n’attend que la venue des artistes et spectateurs pour apporter de la couleur à ses murs.

Une performance in situ par le parti Collectif

« Le collectif c’est avant tout une collection d’individus, tous ensembles, oui, mais tous semblables, non ! » se décrit le pC. Le parti Collectif est groupe d’artistes notamment composé de comédiens, musiciens et circassiens. Il imagine des spectacles, concerts, et ateliers poétiques : c’est une troupe de l’imaginaire, toujours envieuse d’inventer des performances sur mesure : « Les membres du parti Collectif ont le désir artistique de s’emparer de tous les espaces et d’y inventer des formes originales. » Ils investissent des lieux en tout genre, en extérieur, et des musées comme le CAPC, le Musée d’Aquitaine et Cap Sciences, où ils mettent en place des projets in situ, chaque performance se construisant en fonction du lieu où ils créent. Leur leithmotiv est la part d’improvisation qu’un endroit laisse aux artistes : l’(S)pace Campus, auquel ils sont chargés de donner vie, leur donne toute la liberté d’ouvrir des pistes de réflexion et des propositions d’usages.

Un parcours poétique et un cabaret circassien

Pendant 3 jours, un « Parcours Exploratoire d’Usages » (parcours artistique aménagé à travers les nouveaux bâtiments) invitera les spectateurs à un voyage, guidé par un enregistrement audio qui raconte au groupe les usages que l’on pourrait faire de chaque pièce : « On essaie de trouver des usages nouveaux : quand les gens vivent dans un espace, il se passe toujours des choses un peu inattendues » selon Louis Lubat, membre du pC.

Il ne s’agit pas pour le parti Collectif, à travers son œuvre, de dire aux étudiants qu’il a trouvé les bons usages, mais plutôt d’en souligner la multiplicité, et inviter les spectateurs à en créer d’autres, à leur manière. Des petits groupes de 10 personnes seront invités toutes les 20 minutes pour une traversée des bâtiments, qui contiendra à la fois des installations artistiques et des performances en live : « des filaments lumineux qui chantent, un protocole expéri-musical de fête étudiante, une piste aux étoiles de cirque, des troncs suspendus, un labyrinthe aveugle puis sourd puis muet, un Nostradamus des usages, une salle vide avec un micro dedans, une salle des traces, un cheval au galop… »

 

Le vendredi 25 septembre aura lieu une soirée assez atypique, l’(S)pace Circus. C’est dans la MAC 3 que se déroulera un cabaret circassien qui nous plongera dans l’atmosphère d’un monde qui s’arrête, où tout est permis, où tous nos repères sont désaxés. La salle de concert toute neuve se déguisera en piste aux étoiles avec des gradins le temps d’une soirée, éclairée sous le chant du filament et menée par le clown Gilles Defacque. Divers numéros seront proposés : jonglage, dresseurs de drone, musique, chansons… une multitude des choses étranges et intéressantes : « Le but, c’est que quand les gens sortent, ils se disent qu’il peut se passer plein de choses dans ce lieu ». Si l’idée du parcours et de la soirée (S)pace circus vous plaisent, n’hésitez pas à vous inscrire préalablement via le Facebook des Campulsations car il ne sera pas possible de réserver sur place.
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