Du 26 au 28 octobre, Isulia Festival revient pour une troisième édition à Bordeaux, avec un format hybride et une volonté affirmée de « penser autrement la fête, mettre en avant une nouvelle génération d’artistes et inventer collectivement de nouveaux horizons ». À cette occasion, l’événement prendra possession d’un lieu emblématique de la ville, l’ancienne Base sous-marine, pour trois jours et trois nuits de fête. On a listé 5 bonnes raisons d’aller expérimenter ce festival cette semaine.
Crédit photo : Tristan Conchon
1 / Soutenir un festival qui fait la part belle à la scène locale
Depuis sa création en 2021, Clément Lejeune et Thibault Perceval, les cofondateurs du projet, ont inscrit Isulia Festival dans une volonté d’encourager le dynamisme culturel et artistique bordelais, tout en participant pleinement à l’émergence de nouvelles idées sur le territoire. Mettant un point d’honneur à partir de leur contexte local pour mettre en avant une nouvelle génération d’artistes, ils entendent ouvrir à travers l’événement de nouvelles perspectives pour cette scène artistique. Soutenant plus de 30 profils artistiques de l’écosystème locale, Isulia offre ainsi un espace d’effervescence artistique dans lequel des engagements s’expriment par ailleurs, en matière de diversité, d’égalité ou d’innovation.
Ce week-end sera donc l’occasion d’apprécier et explorer durant 72 heures la richesse du tissu culturel, artistique et citoyen de Bordeaux, dans un lieu historique et symbolique de la ville. Située dans un quartier en pleine mutation, la Base-sous marine incarne l’engagement du projet et sa volonté d’être « partie prenante de la suite et montrer qu’un festival qui met la jeunesse au cœur de sa proposition, c’est autant de personnes qui peuvent être motrices pour initier du changement. »
2 / Découvrir une nouvelle génération d’artistes émergent·es
Pour favoriser la découverte de cette nouvelle génération toujours plus prometteuse, Isulia accorde une place centrale aux jeunes artistes, locaux et nationaux, et ce dans une diversité d’esthétiques. Surfant entre musiques électroniques et musiques actuelles, ces artistes représentent fièrement un mouvement d’hybridation dans les pratiques culturelles et de décloisonnement des genres.
C’est ainsi que les fondateurs d’Isulia Festival envisagent le rôle de leur événement : être « une plateforme au service de cette nouvelle génération ». Avec, derrière, une volonté de soutenir l’émergence, comme l’indique Clément Lejeune : « On a envie de sensibiliser sur l’enjeu de bien vivre les moments décisifs dans la vie de jeunes adultes et de donner les outils pendant cette période de choix ».
3 / Profiter d’une programmation de tables-rondes ambitieuse
Isulia Festival bouscule le format classique du festival de musique en proposant aussi de partager des espaces de rencontres, d’expressions et de débats autour d’enjeux démocratiques, écologiques, numériques, culturels et artistiques. Une quinzaine de formats « talks » (tables-rondes) y est proposé, avec une diversité de thématiques abordées : « Les transitions en actions » pour la journée du jeudi, « S’exprimer : les règles du jeu ont changé » le vendredi et « L’évolution du secteur culturel, une mise à jour s’impose ? » le samedi 28 octobre.
Ouvert à toutes et tous, Isulia Festival invite chacun·e à venir participer à ces moments de réflexions proposés sous divers formats : ateliers, débats, partages d’expériences. Dans une logique collaborative, et avec une pluralité d’intervenant·es programmé·es (acteur·ices du milieu associatif, élu·es, écoles, entreprises…), les tables-rondes ont été pensées comme des espaces de rencontres et de créations collectives.
4/ Faire la fête, de jour comme de nuit
Le programme des trois jours de festival s’étend du jour à la nuit. De 14h00 à 06h00, Isulia Festival réinvente la manière de faire la fête, sur deux lieux principaux (la Base sous-marine de Bordeaux et l’IBOAT). « Il n’y a pas une seule manière d’appréhender et de vivre l’objet festival » indique à ce titre Clément Lejeune. En l’occurrence, Isulia Festival propose à chaque festivalier·e une immersion complète dans ce monde où la fête se pense dans des espaces d’expression puis s’expérimente au travers de performances artistiques.
5/ Apprécier une diversité d’esthétiques
Cette troisième édition du festival se traduit par une programmation musicale variée, où seront mis à l’honneur des esthétiques électroniques, rap et hip hop, ainsi que plusieurs performances avec notamment le collectif Ô Fantasme, Maison transdisciplinaire queer. Côté musique, jeudi sera la soirée de lancement avec un tropisme italo disco et EBM, new wave et techno. À noter deux lives à ne pas manquer, ceux d’Infravision et d’Otto Diva. Une collaboration inédite entre la suisse Audrey Danza et le bordelais Djedjotronic est également très attendue. Ils et elles seront accompagné·es sur la même soirée par les bordelais Simple Exposition et de l’artiste Belaria, figure d’une nouvelle scène française en plein renouvellement.
Vendredi, place au rap et aux influences dancehall, reggaeton ou baile funk, avec une programmation qui ne s’enferme pas dans un genre particulier, entre Baby Neelou, Jaïa Rose, véritable étoile montante de la scène hip-hop hexagonale contemporaine, la suisse Mara qui conjugue différents styles, mais aussi Shxde, Sevenbeatz, Malo et Lazuli, pour l’un de ses rares passages à Bordeaux.
Enfin, samedi sont attendus les live du grenoblois Binary Digit, Dylan Dylan montpelliéraine, qui croisera le fer avec le bordelais Neida. À découvrir également : Kettama et sa house aux kicks incisifs, l’anglaise Sally C ou encore la locale piaconcept !