Le festival Musical Écran revient pour la 6ème année consécutive du 6 au 13 septembre 2020 et investira les lieux emblématiques bordelais de l’Utopia, la MECA et la Bibliothèque Mériadeck. Ce rendez-vous haut en musique s’étend sur une période de 8 jours. Il s’adresse tant aux mélomanes confirmés qu’aux amateurs curieux d’en découvrir un peu plus sur la vie des artistes et l’histoire des styles musicaux, de la synthwave à Miossec.
Photo : Karen Dalton
Un mois après la tenue d’Écran Total impliquant le FIFIB, le cinéma Utopia, l’association Cinémarges et Musical écran, ce dernier revient avec la 6ème édition de son festival de documentaires musicaux initié par l’association Bordeaux Rock.
La connaissance des artistes et styles musicaux comme arme contre l’écoute passive
Cette année, le festival Musical écran propose de nouveau 8 jours de cinéma dans des lieux incontournables bordelais. Sept documentaires projetés aux quatre coins de la ville seront en compétition, orchestrés par un jury composé de professionnels. Comme tous les ans, une vingtaine de documentaires hors compétitions seront projetés. Les festivités seront introduites le dimanche 6 septembre par documentaire qui relate l’histoire de la conception du 9e album de PJ Harvey, et se clôtureront le 13 septembre avec un film dédié à Sébastien Tellier. À travers des images d’archive, les documentaires du festival vont nous plonger dans l’histoire du processus créatif des artistes et leur combat.
Se rendre au festival Musical écran, c’est aussi accroître sa connaissance musicale à travers des fragments de la vie trépidante, extravagante et parfois mélancolique des artistes. Il s’agit pour les réalisateurs de mettre en image de façon poétique l’histoire d’un artiste afin de donner aux spectateurs des armes pour écouter leurs musiciens favoris d’une manière plus avertie. Ce festival de documentaires musicaux est également une invitation à découvrir de nouveaux styles, en famille ou entre amis amateurs de musique. A la manière d’un jury professionnel, à la sortie des salles obscures, le spectateur prendra part à la compétition en votant pour son documentaire préféré.
8 jours dans l’intimité et le combat des musiciens
Pour cette 6ème édition, les programmateurs ont choisi des destinations comme le Canada, la Belgique, les Etats-Unis ou encore le Congo, un panel large de nationalités pour dégager l’essence de la musique et ses particularités universelles.
A l’occasion de l’édition de 2016, Bordeaux Rock affirmait notamment qu’ils visaient à « interroger le fait musical dans ses origines géographiques, culturelles, sociales et politiques, et des transformations qu’il opère dans l’espace concret de nos vies. »
La programmation de cette sixième édition répond particulièrement à ces enjeux : le sarcasme envers les maux de la société congolaise (Kinshasa Beta Mbonda) et la lutte pour la représentation des minorités dans l’industrie musicale du 21ème siècle (It’s yours : a story of hiphop and the internet). Mais aussi, la retranscription des affres de la personnalité des artistes, entre la maladie mentale (Solo) et les intempéries de la vie quotidienne (Miossec, Tendre granit et Swans : Where does a body end?). Enfin, la découverte d’un genre musical est au cœur de ce festival (The rise of the synths et We intend to cause havoc).
Le festival Musical écran nous invite donc à la découverte les mécanismes du processus créatif et ses spécificités : qui se cache derrière celui qui créé, de quel milieu est-il issu ? Quelles sont ses sources d’inspiration ? Quel combat souhaite-t-il mener à travers la musique ? Pour faire écho aux documentaires musicaux, ARTE propose gratuitement un espace de réalité virtuelle comprenant trois expériences musicales en VR à la MECA ainsi qu’un concert de l’artiste SOLO.K.