La Rochelle au son des folies françaises

On est allé au Francofolie de La Rochelle. Perché sur notre phare, on a vogué avec le monde. Incrusté dans la ville, le festival intimiste propose une belle programmation qui nous as séduit le temps d’une soirée. Le lendemain au restaurant, j’avais Damso dans la tête, Noémie un crayon, Coline la mélodie et Paul marquait le rythme. Coline déclamera son texte ce jeudi 19 juillet au Madé Hand Poke Bar ; on vous invite à la soutenir !

LA ROCHELLE

Je me suis mis Damso toute seule dans la tête. J’crois que ça commence mal j’finirai jamais la fête. Quand je suis dans l’arène, loin portée par le son y a pas de sortie, pas d’issue va falloir te faire une raison. J’ai retiré du cash, toujours pas assez pour m’la mettre. Je vois que ça commence mal, j’finirai jamais la fête. Les harmonies fluettes me replongent dans mon berceau. Je me rappelle des seaux, des pelles, des glaces à l’eau.

I love you La Rochelle, y a du monde, du monde, du monte NTM met le bordel y a du monde, du monde, du monde. C’est quand tu vois que le ciel qu’il y a du monde, du monde, du monde. J’ai retrouvé l’essentiel mais je le vis toute seule.

C’est mon besoin d’être qui altère ma raison d’être. Dans la maison maître, j’tue les traîtres, les malhonnêtes. J’ai observé, j’ai calculé, j’ai regardé autour de me moi, je me suis demandé c’que j’foutais là. Des gars défilent, des filles dégâts. Elle, elle a 16 ans on est calé sur le même ton, sur le même rythme. Les mêmes boissons, diff d’opinion, communion d’son. Je suis montée sur le francophare et j’ai pris de la hauteur, j’ai regardé la foule, leurs folies, leurs clameurs.

I love you La Rochelle, y a du monde, du monde, du monde Roméo met le bordel y a du monde, du monde, du monde C’est quand tu vois pas la scène qu’il y a du monde, du monde, du monde. J’ai retrouvé l’essentiel mais je le vis toute seule.

Non, j’suis pas toute seule dans ma tête, j’ai 4 consciences et 8 yeux, folies qui nous entêtent, je peux pas leur dire adieu.

Je reviendrais ma belle.

On a retiré du cash mais pas assez pour le taxi. Pas d’hôtel, marée basse, on a besoin d’une thérapie. On a lâché un sourire, la clope, 1 éclat de rire. Alors on s’est senti bien et on avait plus rien à redire. On a lâché un sourire, la clope, 1 éclat de rire. Alors on s’est senti bien et on avait plus rien à redire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *