Fêter la fin des vacances au festival basque Baleapop

Le festival basque Baleapop fête cette semaine sa huitième bougie, avec une recette qui a su prouver son efficacité : miser sur un cadre et une ambiance conviviale sans chercher à grossir outre-mesure et ce toujours avec une programmation soignée et défricheuse. Focus sur une édition qui ne dérogera pas à la règle.

Crédit photo : Simon Noizat et Mike Cornelius

 

Baleapop et le Type, c’est un peu l’histoire d’un amour d’été qu’on retrouve chaque vacances sans jamais s’en lasser. Ainsi tous les ans (ou presque, voir ici, et ici aussi), à la fin de l’été, on a coutume de se rendre en terres basques pour savourer avec joie les derniers instants de la période estivale.

 

Baleapop naiz

Il faut dire que le rendez-vous proposé par le collectif Moï Moï a de quoi faire saliver. Loin des festivals qui voient tout au long de l’année s’étaler sur leurs affiches les mêmes noms d’artistes, Baleapop cherche avant tout à offrir à son – fidèle – public une expérience chaleureuse faîte de contact et de proximité. Précurseur de cette vague des « petits festivals français » qui ont éclot ces dernières années, l’équipe a eu à cœur de pérenniser le sien, évoluant d’abord à Guéthary puis à Bidart, avant de poser ses valises à Saint Jean de Luz où aura lieu cette huitième édition, du mercredi 23 au dimanche 27 août.

 

Euskal Herria biziki ongi da

En plus d’offrir donc une expérience festivalière singulière particulièrement agréable, Baleapop tient à son ancrage local et cherche à promouvoir aussi bien artistes qu’artisans locaux, produits locaux ou euskara, la langue basque utilisée un peu partout dans l’enceinte du festival et dans sa communication. Engagé dans la défense de son territoire et de son terroir, Moï Moï s’inscrit de plus logiquement dans une démarche écoresponsable en sensibilisant son public à la protection de ses merveilleux sites.

Crédit : Mike Cornelius

Baso bat nahi duzu?

Le festival a en outre la spécificité de mixer tout au long des festivités évènements gratuits et payants. Les journées de mercredi (au Cinéma le Select), vendredi et samedi (à la plage du Cenitz) seront ainsi rythmées par Radiobalea. Le jeudi, en partenariat avec RMBA, le Baleakaixo dans les rues du centre ville de Saint Jean de Luz verra s’orchestrer une soirée d’ouverture tandis que vendredi et samedi, de 14h00 à 19h00, on ira danser sur la plage avec Baleabeach. A ne surtout pas louper également ; la grande messe du dimanche avec le Zelaian Disco Club animé par les cousins de cœur du festival, les lyonnais Sheitan Brothers. Le reste de la programmation devrait aussi bien ravir un grand nombre d’adepte de découvertes puisque la sélection très aventureuse du Baleapop est l’occasion chaque année de repartir chez soi avec une belle liste de nouveautés excitantes à explorer.

 

Nun da afterra?

Cette année on attendra particulièrement beaucoup de l’américain digger de pépites Lovefingers qu’on avait croisé au Verger Festival, de la brillante russe Kate NV qui mélange dans ses productions un nombre de choses intéressantes, du génie Lorenzo Senni signé chez Warp ou encore d’une tripotée d’artistes locaux (le DJ résident à Donostia Drunkat, le collectif Musique d’Apéritif) ou pas (le lyonnais de BFMD Judaah, la moitié de Syracuse, Epsilove). Au-delà, on retrouvera un parcours d’art contemporain composé de vidéos, de multiples performances et autres installations, ainsi qu’un temps consacré à la réflexion, Radiobalea (gratuit). Une expérience totale que le Type a hâte de redécouvrir, comme chaque année, histoire de célébrer avec joie la fin de l’été et de repartir de plus belle sur la rentrée, la tête plein de souvenirs basques.

 

Beste bat.

 

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