Extérieur Nuit sur courts

Porté par l’association étudiante Extérieur Nuit, le Festival Européen du Court-Métrage de Bordeaux s’est fait une place de choix dans le calendrier cinématographique de la ville. Cette année, du 27 au 29 mars, la vingt-deuxième édition mettra en avant à l’UGC une vingtaine de films avec le thème de la symétrie en arrière fond.

Ville de cinéma, Bordeaux peut se vanter d’accueillir un bon nombre de manifestations autour du septième art. C’est notamment le Festival International du Film Indépendant de Bordeaux, en octobre, qui a permis à la ville d’être mis sur le devant de la scène à l’échelle internationale. D’autres rendez-vous contribuent à cette dynamique, qu’il s’agisse du festival Les Tropicales (porté par le média So Film, en été) mais aussi le festival Coupé court en mai prochain dont on fêtera la vingt-deuxième édition. Organisé par l’association étudiante Extérieur Nuit (à KEDGE Business School), le Festival Européen du Court-Métrage de Bordeaux fêtera lui aussi sa vingt-deuxième bougie du 27 au 29 mars et participe lui aussi à la renommée de Bordeaux dès lors qu’on parle de cinéma.

3 lieux, 25 courts-métrages, 1200 propositions initiales : une riche édition

Le festival a pour originalité d’explorer divers lieux de la ville, de l’UGC Ciné Cité de Bordeaux (avec les projections) à Cap Sciences (avec un échange sur les effets spéciaux) en passant par la Cité du Vin (pour une Masterclass). Cet ancrage local se manifeste également à travers la compétition « production Aquitaine » qui vise à soutenir la création des acteurs du territoire. Au-delà, ce sont 25 courts-métrages qui seront présentés dans trois catégories : « officielle », « animation » et donc, « production Aquitaine ». Une sélection ayant été effectuée à partir des 1200 propositions reçues de toute l’Europe par l’équipe d’Extérieur Nuit !

Symétrie au programme

Un jury de professionnels du monde du cinéma français composé de Pablo Pauly (nommé dans la catégorie meilleur espoir masculin aux Oscars 2018), Camille Razat et Christophe Offenstein (réalisateur de « En Solitaire » et « Comment c’est loin » avec Orelsan) aura la difficile mission de récompenser les œuvres les plus abouties et qualitatives. Un jury étudiant proposera parallèlement son propre palmarès. Celui-ci s’effectuera ainsi parmi divers voyages spirituels où l’idée de symétrie et de miroir est développée sous diverses facettes, celles « d‘innovation, de diversité, d’exploration, de renouveau, de régression, d’insouciance et d’inévitables changements ». De quoi laisser présager un bon cru 2019 pour cette vingt-deuxième édition qui, encore une fois, offre à Bordeaux un rayonnement cinématographique européen et qui célèbre la jeunesse créative du continent.
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