Broken District, le label vinyle bordelais qui s’exporte

Déjà à l’origine de trois sorties vinyles, Broken District s’apprête à remettre le couvert avec de nouvelles productions à venir. En mélangeant les sonorités jazz, house, soul et hip hop, le label bordelais entend casser les codes et réussit déjà à s’attirer le soutien d’une partie de la scène et de la presse musicale spécialisée à l’international. On retrouvera l’équipe du label le samedi 6 juillet pour le Pavillon d’été de L’Orangeade.

Casser les codes, mélanger les genres

Le label Broken District est né en 2018 et a été fondé par trois acteurs de la scène bordelaise : Jus Jam, qu’on retrouve régulièrement à l’Iboat ou au Void, ainsi que l’artiste Momla et Antwan, fondateur du magazine Electrocorp, référence locale médiatique dès lors qu’on parle house music et de ses différentes ramifications. Déjà à l’origine de différents événements, podcasts et autres soutiens à la scène, ces derniers ont souhaité à travers cette nouvelle aventure explorer des styles de musiques alternatifs, « à la croisée de leurs différentes influences, mélangeant ainsi la house au jazz, en passant par le hip-hop, la funk, la soul et les musiques expérimentales ».

Cette volonté de casser les codes et de mélanger les genres se manifeste à travers les trois premières sorties vinyles du label, parfaite expression de ce décloisonnement des styles. On y retrouve des artistes émergents et d’autres plus confirmés tels que SofaTalk, Turbojazz, Setwun, Marian Tone, Sam Irl, ainsi que des artistes locaux comme Leon Revol, Jus Jam ou Momla. En un an, on peut d’ailleurs dire que Broken District a connu une actualité chargée et a réussi le pari de s’accorder le soutien d’une bonne partie de la scène concernée et d’un bon nombre de médias internationaux, laissant présager le meilleur pour les sorties à venir.

De Bordeaux à Chicago : un label soutenu à l’international

Dès ses premières actualités, le label a en effet été distribué et supporté très rapidement à l’international par des références médias et des disquaires spécialisés. Côté relais, on a pu voir passer des choses du côté de Mixmag ou de XLR8R, deux pointures du game médiatique électronique. Au niveau des disquaires, ce sont les très influents Gramaphone Records à Chicago, mais aussi Phonica à Londres et OYE Records à Berlin qui ont déjà référencé les premiers VA (ou Various ; des disques composés de plusieurs artistes différents) vinyles de Broken District.

La suite de l’aventure s’écrira rapidement avec trois projets à venir dans les prochains mois, confirmant l’appétit et le dynamisme de l’équipe du label ! C’est d’abord une mini compilation (Brokenbits Vol.01) qui sortira uniquement en digital et sur laquelle figureront des artistes tels que le producteur danois Jeppe Wolmer, l’artiste originaire de Leipzig Duktus ainsi que le « one man project » Sofatalk et Jus Jam, co-fondateur de Broken District. Un mini LP suivra fin septembre, écrit et produit par le même italien Sofatalk et intitulé SofaTalk – South Side. Brokenbit Vol.02 suivra en fin d’année pour clôturer une saison bien chargée pour un label qui voit grand et a tout pour grandir encore en 2020 (avec un EP de Jus Jam déjà en préparation…).
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