L’artiste Lilith, récemment installée en région bordelaise, signe le vingt-huitième épisode de notre format Les mixes du Type. L’occasion de plonger dans ses influences, entre techno latine, hard groove et hard trance – un son qu’elle résume sous le concept de « twerkno ».
Originaire de Paris et installée depuis quelques années en région bordelaise, Lilith avance à son rythme au sein de la scène électronique locale. Construisant son univers au fil des rencontres, de ses dates et de ses envies, elle s’affranchit de toute étiquette esthétique. Si elle est avant tout DJ, elle explore aussi la photo et la mode, et a créé sa marque indépendante de vêtements inspirée de la culture club. Un projet personnel qui lui permet de relier plusieurs univers, avec toujours la même envie de créer librement.
Élevée au rythme des « musiques traditionnelles et des percussions africaines » comme elle le confie, Lilith insuffle aujourd’hui cette énergie percussive à chacun de ses sets et dans le mix qu’elle partage aujourd’hui pour la série Les mixes du Type. Ce bagage sonore donne naissance à une techno hybride et rebondissante, où s’entrelacent hard groove, hard bounce, trance et influences latines. Ici, les frontières entre les genres s’effacent, laissant place à une expérience instinctive et fédératrice. Aperçue sur les scènes de l’IBOAT, de la Caserne B, et bientôt du Hangar DS, elle peaufine un style personnel, sans règles ni étiquettes. Un son qu’elle résume sous le concept de « twerkno » : une fusion audacieuse invitant à twerker sur de la techno. Avec un objectif constant : créer une transe collective, libérer les corps, et faire tomber les barrières.