Du 19 au 27 septembre, le collectif Dédale lance son propre festival : neuf jours de musiques expérimentales, de performances et d’explorations sonores viendront animer Bordeaux et ses alentours. Entre artistes de la scène internationale, collaborations locales et expériences sensorielles inédites, le Dédale Festival promet des aventures sonores peu entendues jusqu’alors en ville, entre glitch, drone et ambient.
1. Une célébration des musiques expérimentales
Depuis sa création, l’association Dédale se consacre aux musiques expérimentales. Avec plus de trente concerts organisés en deux ans et demi, le collectif a déjà su rassembler un public curieux et passionné autour de propositions exigeantes. Avec ce premier festival, l’ambition est claire : donner plus de visibilité à une scène souvent confidentielle et montrer que l’expérimentation n’est pas réservée à un public restreint, mais peut toucher un public bien plus large.
2. Découvrir une programmation hors des sentiers battus
Si le cœur du festival reste les concerts – du noise radical au folk revisité, en passant par le glitch, le drone ou l’ambient – Dédale propose une programmation éclectique et exigeante. On pourra entendre la rencontre électrisante de Jérôme Noetinger et Lionel Fernandez, le harsh noise intense d’Arnaud Rivière, le glitch pionnier de Oval ou la pop éthérée de Tujiko Noriko. Côté scène locale, le public découvrira le free rock de Trou Noir, le duo improvisé de Rühland accompagné de Michel Doneda, la post-trad de Ventre Bleu, ainsi que l’avant-folk de Bégayer. Les performances électroacoustiques et les diffusions acousmatiques complètent cette programmation qui mêle sons, textures et intensités variées pour surprendre et déstabiliser.

3. Faire partie d’une aventure collective
Le Dédale Festival est avant tout une histoire de collaborations. Le collectif a invité des associations locales (Octandre, Jeanne Simone, Scolopendre…) et investi des lieux partenaires. En neuf jours, le public pourra voyager du Café Pompier, où intensité et sensations fortes investiront les lieux, au Parc aux Angéliques. Le parcours passera aussi par le Cumulus à Floirac pour une soirée 100 % électronique, par l’Espace 29 avec installations sonores et performances, ou encore par le Château Pallettes entre projections expérimentales et diffusion acousmatique. Une halte à L’Inconnue de Talence permettra de découvrir folk et ambient pop, avant de conclure aux Vivres de l’Art, avec des rituels avant-folk pour clôturer le festival.

4. Vivre une expérience immersive et sensorielle
Le festival invite à plonger dans des univers sonores et visuels uniques. Du choc électrique d’un set noise à la douceur d’une ambient au bord de la Garonne, en passant par la force d’une danse improvisée, chaque moment fait appel à tous les sens. L’idée est de mélanger les arts, de surprendre le public et d’éveiller de nouvelles sensations. Plus qu’un concert, c’est une expérience collective et immersive.

5. Bordeaux devient un terrain de jeu
Le Dédale Festival ne se contente pas d’un seul lieu, il se déploie dans la ville entière. Chaque soirée investit un recoin différent de Bordeaux ou de sa métropole : des caves au Café Pompier aux espaces en plein air comme le Parc aux Angéliques, en passant par des lieux atypiques comme le Château Pallettes.
Cette géographie mouvante invite le public à se perdre dans le dédale urbain, à redécouvrir des espaces familiers sous un nouveau jour et à faire de la ville elle-même une partie intégrante de l’expérience artistique.