Récemment apparu sur la map des collectifs locaux actifs dans le champ des musiques électroniques, Blind intrigue par sa direction artistique soignée et son identité visuelle fraîche. Piloté depuis Bordeaux par Salomée et depuis l’île Maurice par Sara, le projet a notamment comme objectif de renforcer la présence d’actrice au sein d’une scène locale (et au-delà) largement dominée par des hommes. Avec comme volonté de mettre en avant des artistes aux univers forts, Blind souhaite aussi « transmettre une vision et une passion particulière pour la musique ». Pour mieux cerner le jeune collectif, on a demandé à ses membres de nous concocter une petite sélection de morceaux.
Bobby – Hyperdrive
Petite pépite sortie sur la sixième release du label londonien Pleasure Club, ici avec le premier EP du producteur/créateur du label Bobby. On peut dire qu’il n’a déçu personne en frappant à grands coups d’acid, de sonorités bien énervées qu’on entendrait à quatre heure du matin dans un club déchaîné ! Le reste de l’EP est à checker obligatoirement, un mélange de techno, breaks et techhouse dont on ne peut plus se passer.
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Transparent Sound – Tricks
En deuxième position, et gros coup de cœur, une track sortie tout droit des années 1990 par le duo anglais Transparent Sound, qui ont fait leur preuves avec toutes leur sorties, en particulier avec « Tricks ». Ici on y retrouve une grosse bassline acidulée, et des vocals tout droit sorties d’un film de robots futuriste, de quoi saigner le bouton replay.
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Emotional Dials – Space Funk
Emotional Dials, aka Ron Wells, où l’un des pionniers de la Jungle/Drum & Bass nous a fait don d’un cadeau en 2017, avec Modern Electronic Escapism. « Space Funk » est de loin la meilleure track de l’album, on pourrait se croire en voyage dans l’espace à bord d’un vaisseau. Le reste de l’album vaut le coup d’œil, 15 tracks et que du bonheur.
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Robbenspierre – Organ For The Dead
Encore une track orientée bien club – en même temps, le dancefloor nous manque tous beaucoup – par l’italien Robbenspierre. C’est avec « Organ For The Dead » sur son EP Fighting Loneliness qu’il nous remémore ces souvenirs de soirées en club qui nous paraissent bien lointains avec le genre de track très dark qui redonne de l’énergie au dancefloor. Un break bien trippant accentué par des nappes douces et une rythmique entraînante, on en veut plus !
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Simon S. – This Or That
Que dire sur ce son, très progressif, très bien composé, on y retrouve tous nos éléments favoris dans l’electro. « This or That » est à retrouver sur la mystérieuse compilation Destinations sortie sur le label taïwanais High Note Records, qui est malheureusement introuvable nul part, c’est dommage car on en voulait encore, mais on écoutera ce son de Simon S. en boucle quand même !
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DJ.Booth & Whybe – Offspeed
On ne pouvait pas faire cette sélection sans jungle, impossible. Quoi de mieux que de présenter cette pépite de DJ.booth & Whybe, sortie sur le label Casa Voyager, qu’on ne présente plus ! On pourrait l’écouter dans un podcast de jungle bien smooth, ou alors en conduisant fullspeed sur
l’autoroute, en couché de soleil. A consommer sans modération bien évidemment.
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Casual Smoker – Os_by
En avant-dernière position, un son qu’on ne manquera pas de jouer à la première occasion, « Os_by ». Le suédois Casual Smoker nous offre un EP bien groovy mais également plein de douceur, tout droit sorti de Gothenburg. « Os_by » reste bien évidemment notre favorite. Avec un
kick bien punchy, une grosse bassline et une mélodie d’organ (omniprésente dans une bonne partie des nouvelles releases), on a la recette d’une composition qui fait bouger.
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Gino Scaletti – B-One (Remix)
Et quoi de mieux pour conclure cette sélection en beauté, qu’avec ce disque d’euro-house/progressive de 1993. Le remix de « B-One » par Gino Scaletti est tout aussi parfait que l’original, à tout les fans de progressive, on vous le conseille fortement. C’est un disque qu’on espère un jour pouvoir ajouter à notre bag !
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