Près de dix ans après son précédent album, Sam Fleisch revient avec Saturnine Child. Un nouveau disque empreint de college rock dont on dévoile un morceau en avant-première : « Midnight On Grief ».
Crédit photo : Annaëlle
C’est durant ses années d’études à la fac de Bordeaux que démarre le parcours musical de Sam Fleisch. Il va y croiser la route de Micka Apollinaire (Monsieur Crane), fondateur du collectif Iceberg, une association d’artistes de la scène musicale bordelaise, regroupant notamment JC Satàn, Petit Fantôme ou Crane Angels. Celui-ci l’encourage à monter sur scène pour la première fois dans un café-concert. Cette rencontre ouvrira la voie à de nouvelles collaborations, notamment au sein de projets tels que Crane Angels ou Petit Fantôme. En parallèle, Sylvain Kalbfleisch (de son vrai nom) poursuit son travail en solo.
En 2016, il sort Nunna Daul Isunyi. L’album est publié sur le label parisien Teenage Menopause, une écurie au catalogue bien fourni de bizarreries sonores, électroniques, pop ou expérimentales. Ce premier disque attire l’attention – on parle de « micro-culte » – grâce à la vision inventive voire quasi avant-gardiste du compositeur en termes de « pop à guitares »
Presque dix ans plus tard, Sam Fleisch revient donc avec Saturnine Child le 26 septembre prochain, enregistré aux côtés d’Arthur Satàn. Six titres entre innocence et désenchantement, une production plus affirmée, des mélodies toujours très catchy et une guitare qui semble se balader nonchalamment tout au long du disque. « Midnight On Grief » dévoilé ici en avant-première en est un bon témoin : une énergie sincère se mêle à une ambiance lumineuse, 15 minutes durant. Une sorte d’épopée sonore puissante, bande-son idéale d’une fin d’été mélancolique.