5 bonnes raisons d’aller aux 10 ans du FAB

Le Festival International des Arts de Bordeaux Métropole souffle cette année sa dixième bougie. Dix années de création au cours desquelles la ville et sa métropole ont connu de profondes mutations, à la fois porteuses d’élan, mais aussi nourries par des réflexions écologiques et territoriales. Le festival se tiendra du 26 septembre au 11 octobre. Pour l’occasion, voici cinq bonnes raisons de prendre part à cet événement incontournable incontournable du paysage artistique local.

Crédit photos : Pierre Planchenault

1/ Être témoin de l’évolution de nos espaces

Pour ses dix ans, le FAB investit massivement l’espace public : de la ville à la forêt, chaque lieu devient terrain d’expérimentation artistique. En s’inscrivant dans des environnements familiers, les œuvres interrogent notre manière d’habiter le territoire.  Pour s’en rendre compte, le photographe Pierre Planchenault présentera au Jardin Public de Bordeaux ses clichés qui reprennent les moments clés d’une décennie passée avec le festival. Dans cet esprit d’exploration, le collectif acrobatique XY investira quant à lui deux lieux emblématiques : le quartier Terres Neuves de Bègles et le Campus universitaire de Pessac.

2/ Découvrir des voix artistiques venues d’ailleurs

Le Festival International des Arts de Bordeaux Métropole a toujours été un espace d’accueil pour les artistes de la scène artistique internationale, en particulier ceux et celles dont la liberté de création est entravée dans leur pays. Cette année, le festival donne la parole à des artistes puissant·es, comme la chorégraphe palestinienne Samar Haddad King ou l’artiste libanaise Hiba Najem. À travers ces présences, le festival rappelle que l’art est un acte politique, et que dans un monde traversé par les conflits et les censures, créer devient un geste de survie. Plus que jamais, la nécessité de s’exprimer est vitale.

3/ Faire résonner les urgences écologiques à travers la création

Face à l’urgence climatique, le festival propose une programmation ancrée dans les enjeux écologiques. Trois axes dans leur ligne éditoriale guident cette réflexion : « Suivre le fleuve et ses affluents », « Habiter la ville » et « S’enforester ». Ce dernier thème prend vie notamment à Saint-Médard-en-Jalles, élue meilleure commune de France pour la biodiversité, où des spectacles en pleine forêt auront lieu.

Parmi les propositions marquantes à découvrir lors du Festival International des Arts de Bordeaux Métropole, l’artiste Clarice Lima questionne notre lien à la forêt face au dérèglement climatique. Avec ses complices, ils et elles réalisent une performance saisissante : toutes et tous tiennent un poirier, symbolisant les arbres. Combien de temps pourront-ils et elles tenir  ? Combien de temps la forêt tiendra-t-elle, elle aussi, face aux bouleversements environnementaux ?

4/ Un rendez-vous ouvert à toutes et tous

La majorité des événements sont gratuits et prennent place dans des lieux emblématiques ou familiers : Place de la Comédie de Bordeaux, campus universitaire de Pessac, parc du Bourdieu à Saint-Médard, etc. Cette implantation permet à chacun·e de faire la rencontre d’un des événements programmés. Pour les curieux·ses ou les plus sportif·ves, la compagnie Air Cosmique Cycle propose une balade à vélo artistique, idéale pour prendre part à la programmation tout en pédalant à travers les paysages urbains.

5/ Clore en beauté par une célébration festive et collective

Comme tout bon anniversaire, le festival clôture cette édition en fanfare. Le FAB invite le public à une soirée festive et spectaculaire le 11 octobre avec l’« Embrasement de l’ancienne caserne des pompiers », une création imaginée par le pyrotechnicien de renom Pierre de Mecquenem en collaboration avec la Compagnie La Machine, célèbre pour ses spectacles atypiques. La performance sera rythmée par la musique immersive de Yann Servoz, qui promet de transporter les spectateur·rices dans un univers sensoriel intense.