LE BLABLA :
J`ai voulu en parler pour le numéro deux, mais j`ai finalement trouvé mieux dans les nouveautés, puis impasse pour le numéro 3. Et voilà qu`un des titres de cet album (Midnight City) est morceau de l`année 2011 selon Pitchfork, l`album est album de l`année 2011 selon Filter. N`ayant trouvé que peu de sorties intéressantes ces dernières semaines, je reviens donc sur cette sortie qui a fait déjà pas mal de bruit, et qui est partie pour en faire encore beaucoup.
Pour l`histoire, M83 est un groupe né en 1999 à Antibes et mené par Anthony Gonzales. Dès le deuxième album, c`est le succès international, le groupe se fait bien plus remarquer aux U.S.A que dans leur propre pays. Hurry Up, we`re dreaming est leur 6ème album studio, ils ont donc eu le temps de faire leur marques entre B.O de films, et titres super accrocheurs. Pas d`erreur de parcours en 6 albums, c`est plutôt rare !
Le public était donc impatient d`écouter ce nouvel opus, accompagné d`une bonne campagne commerciale les semaines précédent sa sortie.
Hurry up, we`re Dreaming est composé de deux albums, comme frère et sœur annonce Gonzales, chaque chanson ayant un lien avec une autre sur l`autre album. L`idée est intéressante, surtout avec un thème tel que le rêve. Mais 22 titres c`est une grosse prise de risque, heureusement que cela reste bien travaillé, on ne s`embête pas, ce son « épique » qui est un élément majeur de l`originalité du groupe dans l`électronique est encore là! De nombreux morceaux sont calmes, presque construit comme des morceaux de classique pour « My tears are becoming a sea », accompagné à la guitare acoustique pour « Wait ». A l`inverse ca peut aussi beaucoup bouger avec des rythmes super efficaces sur « Reunion » et sans oublier des perles de l`entertainment qui vont très bientôt passer dans nos nightclubs preférés en version re-re-re-re-mixée, c`est déjà le cas pour « Midnight city », mais d`autres titres prendront surement le relais.
On peut donc trouver que les morceaux ne se démarquent pas vraiment assez dans cette jungle de nouveaux titres, mais il faut prendre le temps de réécouter les deux albums et de réaliser que leur son a beaucoup évolué, tout en gardant ce coté épique.
Cet album démontre cependant une nouvelle fois que le public français est difficile, combien de groupes ne se sont fait connaitre par le grand public ici qu`après avoir réussi à percer aux USA et en Angleterre ?…
- Allez donc les féliciter lors de leur passage sur l`
- le
14 Mars
- !
LE BLABLA :
Il est assez difficile de parler sur des choses aussi simples que la musique de ce chanteur né dans le Maryland, ce ne sera certainement pas ce qu`il faut écouter pour se motiver, mais pas non plus pour se reposer, c`est trop intriguant pour tout ca.
Pour revenir rapidement sur sa carrière, il a commencé il y a plus de 20 ans en enregistrant des chansons extrêmement simples et étranges sur des cassettes, manquant de musicalité pour en faire un début de carrière. Puis, enregistre des albums studio sous le nom de SMOG, toujours très sombres pour les premiers, puis un peu plus optimistes. Il raconte en quelque sorte ce qu`il pense tantôt sur l`amour, tantôt sur la foi, sa vision du monde évoluant d`un album a l`autre sans trop savoir ou il voudrait en venir, il ne fait que raconter avec une voix magnifique/énigmatique.
Il enregistre ensuite sous son vrai nom, Evidemment, l’excitation reelle implique de l’argent reel, et les risques de perdre sont la!Heureusement, les play2win casinos en ligne s’efforcent de limiter vos pertes, si vous jouez a l’argent a la roulette. « Bill Callahan », période de transition durant laquelle il a une vision un peu plus positive et heureuse, puis retombe dans ce coté sombre pour « Sometimes I wish we were an eagle ».
C`est à ce changement périodique qu`il fait référence sur le premier titre « Jim Cain » en chantant « I used to be darker, then I got lighter, then I got dark again » selon la chronique du site Pitchfork.
Le titre « Eid ma clack shaw » accompagné au piano est assez rythmé, donc peut être plus entêtant que les autres. Les paroles racontent un rêve ravivant les souvenirs d’une ancienne relation amoureuse, se réveillant, il constate « Love is the king of the beast…A lion walking down the streets » puis se rendort. Il rêve alors de la chanson parfaite et se réveille pour en écrire les paroles, et se rendort. Le lendemain au réveil il relis les notes et réalise que les paroles commençant par « Eid ma clack shaw » n`on plus beaucoup de sens ! Ce n`est qu`un aperçu des paroles captivantes et réalistes du chanteur.
Musicalement, il s`agit de l`album le plus construit et varié de Bill Callahan, c`est simple mais efficace. Plus rythmés, les arrangements ouvrent de nouvelles dimensions, et permettent une écoute plus intéressante, sans détourner l`attention de ses paroles qui sont une grosse partie du travail comme toujours.
Il s`est depuis consacré à l`écriture d`un roman épistolaire « letters to Emma Bowlcut » et a sorti un nouvel album « Apocalypse » cette année en Avril, lui aussi très bon et même musicalement surprenant.
LE BLABLA :
Un peu de légèreté ne fera de mal a personne après avoir parlé de Bill Callahan. Vous connaissez probablement déjà The Shins, peut être les avez-vous même découverts comme moi grâce au film (génial) Garden State. Si non, vous connaissez peut être la voix du chanteur, qui chante aussi dans le « supergroup » en vogue en 2010 « Broken Bells ».
Le groupe mené par le chanteur/guitariste James Mercer est né à Albuquerque au Nouveau-Mexique. Oh, Inverted world est leur premier album studio, mais cela faisait presque une dizaine d`années qu`ils ont joué sous le nom de Flake Music. Il ne s`agit pas là de chansons dont tout le sens réside dans les paroles, mais plutôt de paroles légères et pas pour autant dénuées de sens et de musique mélodique et très accrocheuse.
Les critiques de l`album écrites à l`époque sont nombreuses et pour la quasi totalité très bonnes, ce qui est rare pour un premier album. Celles-ci avançaient même qu`il s`agissait d`une révolution pop dans la lignée des Beach boys !
Le résultat aujourd`hui est que les morceaux n`ont pas vieillis, ils auraient tous très bien pu être écrits hier soir ou même demain, le groupe est toujours en vie, travaillant il me semble sur un nouvel album.
La chanson « New Slang » est devenue le hit de l`album car elle a été reprise dans le film Garden State et y joue un rôle à part entière. Cette chanson est devenue une sorte d`hymne à l`adolescence que l`on ne se lasse pas d`écouter en boucle surtout en hiver. C`est peut être pour cet effet « summertimisant » que le lien avec les Beach boys a été fait. Il y a également une seconde chanson (Caring is creepy) de cet album sur la B.O du film.
Avant la sortie de Garden State l`album avait été promu sur les stations de radio américaines avec le titre « Know your Onion » puis « Girl inform me ».
En réalité l`album est à lui tout seul une petite révolution pop du rock américain, stagnant à l`époque. Tous les titres sont faciles a écouter, ils ont tous le potentiel de vous redonner le sourire un jour pluvieux et d`aller vous éclater.