ANIKA (+ Nurses) – iBoat

dans MUSIQUE

Vendredi 2 Décembre, le TYPE s”est rendu sur l”iBoat, pour assiter à un concert programmé par Allez les Filles ; au programme une première partie d”un groupe originaire de Portland, NURSES (une découverte pour le TYPE), et le show d”Anika, créature musicale à la blondeur germanique.

Anika, c”est un projet artistique voulu par Geoff Barrow de Portishead, et le fruit de la collaboration entre cette jeune allemande – journaliste politique – et les membres du groupe  Beak> de Barrow. Un projet bien ficelé, entre un musicien expérimenté et exigeant, et une musicienne débutante à la voix non conventionnelle et puissante. Quant au trio NURSES, c”est une belle découverte pour le TYPE: originaires de Portland, la mecque des groupes alternatifs de la côté Ouest, le trio propose une pop expérimentale très rafraichissante. Notons la puissance vocale du chanteur du groupe, et le pull de Noël du bassiste.

Lorsque la première partie se termine, le public s”étoffe. La programmation annonce un concert “alternatif – cold wave“, pourtant l”exploration musicale est plus vaste: Anika convoque et mélange des sonorités originales, du dub, à la pop, en passant par la cold wave glacée et le rock expérimental.

Lorsqu”elle arrive sur scène, Anika entame son premier titre “Terry“. Malgré ses traits enfantins, et ce regard fuyant, si difficile à accrocher, Anika a une présence scénique incroyable. Sa beauté froide est fascinante, et ce concert un voyage, rythmé par cette voix grave, lancinante, envoûtante, que d”aucuns comparent à celle de Nico. La reverb accentue le côté incantatoire de la voix d”Anika: avec le morceau “No One”s there” le groupe marque une transition dans ce concert plutôt éthéré à ses débuts, et les rythmes dub, trip-hop amorcent  une suite plus engagée. Viendront ensuite plusieurs reprises, notamment une de Chromatics. Engagée Anika l”est, politiquement et musicalement, elle n”hésite à murmurer au début d”un morceau un “fucking idiot” à l”adresse du régisseur lumière, qui a visiblement des difficultés à diriger la puissance lumineuse de ses spots, sur cette scène minuscule.

A la fin du concert, dont le déroulé a été globalement très propre, avec des musiciens et une choriste excellents, Anika reviendra une fois sur scène, un Moleskine à la main, pour dévoiler un de ses nouveaux morceaux, une ballade mélancolique (“He needs me“), avant de repartir dans les loges.

Le TYPE repart de ce concert envoûté, merci Allez les Filles.

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